Le président de la République centrafricaine, Faustin Archange Torsadera, a exprimé la volonté de son pays de développer les relations commerciales et les échanges économiques avec la Tunisie. Dans ce contexte, il évoque le nécessaire lancement d’une ligne aérienne entre les deux pays. C’est ce qu’indique le vice-président du Conseil d’Affaires Tuniso-africain (TABC), Issam Ben Youssef dans une déclaration à l’Agence TAP.
Au cours d’une réunion avec le vice-président de TABC, le président centrafricain a mis l’accent sur la disposition de son pays à fournir l’appui et les facilités nécessaires pour renforcer les investissements tunisiens dans son pays. Pour lui, il existe des potentiels importants qui sont encore inexploités.
Sachant que le vice-président du TABC effectue des visites de prospection dans un certain nombre de pays africains, dont le Cameroun. Et ce, dans le cadre du développement de l’accès de la Tunisie au marché africain. Cet accès est prévu en termes d’investissements ou de renforcement des échanges commerciaux.
En outre, « Torsadera a donné son premier accord pour participer à la quatrième édition de la Conférence Internationale Financing Investment & Trade In Africa (Fita), la rencontre annuelle organisée par le TABC ». C’est ce qu’a annoncé Ben Youssef.
Parmi les sujets évoqués au cours de cette réunion, figurent les secteurs promoteurs, notamment: l’infrastructure; les transports; l’agriculture; et les technologies. D’ailleurs, la Tunisie dispose des compétences nécessaires pour y investir. Plusieurs ministres centrafricains ont participé à la réunion.
Les deux parties ont, également, discuté des moyens permettant de développer les relations d’expertise avec la Tunisie dans le domaine de la santé. Et ce, compte tenu de l’afflux de citoyens de l’Afrique Centrale vers la Tunisie pour les traitements médicaux. La République centrafricaine dispose de grandes richesses naturelles. Il s’agit, en particulier, des gisements d’aluminium, de cuivre, d’or, de diamant, d’uranium et des puits de pétrole. L’agriculture représente 50% du PIB de ce pays. Ce pays a connu une période de croissance économique relativement soutenue entre 2015 et 2017. En 2013, il a enregistré une baisse de 36,7%.
Avec TAP