Une nouvelle étude d’OXFAM révèle surtout que la Tunisie est très mal préparée pour faire face à un choc d’une ampleur similaire à celle de la crise de la Covid-19.
Selon l’indice de l’Engagement à la réduction des inégalités (ERI), la Tunisie occupe la 48ème place sur 158 pays évalués. La pandémie de coronavirus a mis en avant une montée des inégalités criantes, notamment en matière de dépenses de santé et de l’éducation.
Notons que l’indice ERI classe 158 Etats en fonction de leurs politiques en matière de services publics, de fiscalité et de droits de la main-d’œuvre. Il s’agit de trois domaines essentiels pour réduire les inégalités et résister à la crise du coronavirus.
L’indice classe la Tunisie 94ème en matière des dépenses des services publics. En effet, entre 2011 et 2019, les dépenses consacrées à la santé ont subi une chute vertigineuse. Elles sont passées de 6.6% à 5%.
En ce qui concerne les dépenses de santé, la Tunisie est classée au bas du tableau, à la 146ème place. Ce qui signifie qu’elle fait partie des 13 plus mauvais pays dans ce domaine.
En effet, un quart de la population n’a pas accès à une couverture santé universelle. Ce qui est dramatique dans un contexte de crise sanitaire.
Dans le domaine de la santé, Oxfam a recommandé d’augmenter les dépenses de l’Etat dans des secteurs essentiels tels que l’éducation et la santé.
L’objectif étant de réduire les inégalités entre le public et le privé. Et celles régionales (ainsi que les inégalités entre catégories de la population selon leur niveau de revenu).
M.T