Le Conseil de l’Europe lance aujourd’hui un programme conjoint entre la région du sud de la Méditerranée et l’UE. Ce programme se fonde sur les conventions et les normes du Conseil de l’Europe. Il s’intitule Programme Sud IV.
Ainsi, le Programme Sud IV a pour objectif de mettre davantage l’accent sur la coopération régionale. A ce titre, il se concentrera sur deux volets thématiques pilotes. A savoir: la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et contre la criminalité économique.
En effet, notons que le Programme Sud IV (2020-2022), a pour objectif de soutenir les réformes démocratiques.
De ce fait, se réuniront, en ce lundi 23 novembre: les représentants du Conseil de l’Europe; de l’Union européenne; ainsi que des représentants des institutions nationales et internationales; et de la société civile du sud de la Méditerranée. Ils lanceront le « Programme Sud IV »: Soutien régional à la consolidation des droits de l’Homme, de l’État de droit et de la démocratie dans le sud de la Méditerranée » (2020-2022).
Dans ce cadre, les participants présenteront les objectifs communs pour la phase à venir. Puis ils feront état de la coopération avec la Tunisie, l’Algérie, l’Égypte, la Jordanie, le Liban, la Libye, le Maroc, la Palestine, etc. Pour promouvoir les droits de l’Homme, l’État de droit et la gouvernance démocratique. Et ce, conformément aux normes européennes et internationales, établie lors des précédentes phases du programme.
La nouvelle phase du Programme Sud
Par ailleurs, les participants pourront soumettre leurs idées et leurs commentaires. Et ce, dans le but d’apporter cette nouvelle phase du Programme Sud dans la boîte à suggestions lancée à cet effet sur la page Web, avec la possibilité de diffuser sur les médias sociaux.
Selon le communiqué de l’UE, cette phase du programme met davantage l’accent sur la coopération régionale. Elle est d’autant plus fondamentale que l’objectif est celui de parvenir à avoir des sociétés durables, pacifiques et résilientes; se trouvant ainsi dans des systèmes démocratiques solides.
Autrement dit, ces Etats doivent correspondre dans un État de droit indépendant. En appliquant des normes en matière de droits de l’Homme et une bonne gouvernance renforcées.
En somme, le programme en question vise à approfondir ses actions de prévention et de lutte contre la violence à l’égard des femmes et des filles. Ainsi que la lutte contre la criminalité économique, à l’échelle nationale et régionale.