Le Conseil de la Choura d’Ennahdha, s’est réuni le 21 novembre 2020. Et ce, avec la participation d’experts et spécialistes du monde économique et des affaires.
Ainsi, le Conseil de la Choura d’Ennahdha exprimait, à cette occasion, sa préoccupation. Et ce, quant à l’aggravation de la situation socio-économique; notamment celle liée aux principaux indicateurs économique, financier et budgétaire.
« Cette situation exige un « budget de crise« . Celle-ci devrait tenir compte des déséquilibres financiers et les risques liés à la hausse de l’endettement extérieur ». C’est ce qu’ajoute le Conseil de la Choura du mouvement Ennahdha.
Evoquant la problématique de l’endettement, le Conseil a tenu à souligner que « la politique monétaire a contribué à la hausse de l’endettement et du coût de la production et de l’investissement ». Et d’ajouter que ceci a été accompagné d’une absence de stratégie nationale pour arrêter l’hémorragie de l’endettement excessif.
Le Conseil a aussi, dans son communiqué, appelé le gouvernement à recourir à des moyens alternatifs. Et ce, pour combler le déficit budgétaire et financer le budget. De ce fait, il appelle le gouvernement à réactiver la loi relative aux Sukuks islamiques. Et ce, pour financer les grands projets nationaux permettant de générer la liquidité nécessaire.
En outre, le Conseil de la Choura d’Ennadha recommande, entre autres mesures, de poursuivre le dialogue entre le gouvernement et la Banque centrale. Et ce, en concertation avec le Parlement. L’objectif étant, selon le conseil, d’arriver à une voie de sortie permettant de trouver les financements nécessaires pour le budget.
Au final, le Conseil a renouvelé son appel à un dialogue socio-économique permettant de sortir de la crise et de faire face aux vrais défis auxquels est confrontée l’économie nationale.
M.T