Des dizaines de médecins généralistes des secteurs public et privé se sont rassemblés, mardi matin, devant le siège du ministère de la Santé. Ils protestent contre l’activation du décret gouvernemental n° 341 de 2019. Ce décret fixe le cadre général des conditions des études et d’obtention des diplômes des études médicales. Ils revendiquent leur intégration automatique dans la spécialité de médecine de famille.
En effet, ce mouvement de protestation marque le premier jour de la grève. Cette grève est menée à l’appel de l’Union des médecins généralistes de la santé publique. Et ce en signe de protestation contre le décret gouvernemental n° 341 de 2019 fixant le cadre général du régime des études et les conditions d’obtention des diplômes des études médicales. L’objectif étant de revendiquer le passage automatique et inconditionnel au grade de médecin spécialiste en médecine de famille.
Les médecins généralistes protestataires, qui ont organisé une marche de protestation, à partir de la faculté de Médecine de Tunis. Et ce vers le siège du ministère de la Santé. Ils ont scandé des slogans exprimant leur refus de « l’humiliation » que leur fait subir ce décret gouvernemental. Les « obligeant à reprendre les études pour l’obtention du diplôme de spécialisation en médecine de famille.
Ils ont également revendiqué l’intégration des médecins généralistes dans le régime de la médecine de famille. Ils ont exigé la clarification du statut des médecins généralistes en exercice. Et ce après l’activation de ce décret gouvernemental.
La grève des médecins généralistes intervient en raison de ce que cette structure syndicale de la santé publique a considéré comme étant une « négligence » de la part du ministère de la Santé de leurs revendications. Et de « la gravité de l’application du décret gouvernemental n° 341 de 2019 fixant le cadre général du régime des études et des conditions d’obtention des diplômes des études médicales et son impact négatif sur la carrière professionnelle des médecins.
Avec TAP