La question des réfugiés est un enjeu des deux rives de la Méditerranée. Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés et le Ministère des Affaires Sociales ont stipulé un accord pour une meilleure inclusion des réfugiés et demandeurs d’asil
Ce protocole d’accord est mis en œuvre par le biais d’un partenariat entre le HCR et l’Union Tunisienne de Solidarité Sociale (UTSS).
De ce fait, ce partenariat prévoit un appui pour améliorer l’accès aux services d’accueil et d’hébergement temporaire gérés par le Ministère à Tunis, Sfax et Sidi Bouzid. Tout comme il est question de la distribution de vêtements en faveur des réfugiés, demandeurs d’asile.
La collaboration entre le HCR et le Ministère des Affaires Sociales s’est avérée cruciale. Pour assurer la protection et l’assistance aux réfugiés et demandeurs d’asile avec des besoins spécifiques.
Par ailleurs, ce protocole d’accord inclut les mineurs non-accompagnés, les femmes avec des enfants en bas âge, les survivants des violences sexuelles basées sur le genre.
Selon le communiqué du HCR, » de tout temps, les services du Ministère apportent un appui précieux au HCR et notamment pendant la période de la Covid-19. De plus, grâce à une décision du Ministère, depuis mai 2019, les réfugiés enregistrés avec le HCR Tunisie, qui ont un contrat visé par le Ministère de l’Emploi ou qui sont des travailleurs indépendants, peuvent accéder au système de sécurité sociale tunisien (CNSS). «
Rappelons que selon le dernier rapport du HCR, la Tunisie héberge presque 5.000 réfugiés et demandeurs d’asile, fuyant les conflits au Moyen-Orient (Syrie, Iraq, Palestine, Yémen) mais aussi en provenance de pays de l’Afrique subsaharienne (Côte d’Ivoire, Soudan, Erythrée, Somalie). Ils arrivent en Tunisie par voie terrestre, aérienne ou maritime passant par les pays voisins.