Le parti Al Massar a exprimé son indignation du discours rétrograde entretenu par le député de la Coalition Al Karama Mohamed Affas. Pour ce parti politique, un pareil discours incite à la division à la haine, sème le trouble et menace les acquis de la Tunisie. Et ce en termes d’égalité et de modernité. Il s’agit d’une ferme condamnation aux violences.
Al Massar condamne, dans une déclaration publiée lundi, le contenu de l’intervention du député. Et ce lors de la discussion du budget du ministère de la Femme. C’est « une violence morale, symbolique et verbale qui cible une large catégorie des femmes tunisienne ».
Al Massar appelle le ministère public à l’urgence d’intervenir. Et ce conformément à l’article 58/2017, en vue de réprimer ces agissements visant de manière récurrente la femme. D’ailleurs
Le parti dénonce, également, « la complicité » de la présidence du parlement dans la diffusion de ce genre de discours de haine. Il dénonce , également, « son échec dans la direction de la plénière ».
Al Massar a salué le choix de plusieurs députés de se retirer de la séance en réaction aux propos de Mohamed Affas. Cependant, il appelle les forces civiles et démocratiques, femmes et hommes, à organiser un mouvement de protestation devant le parlement. L’objectif étant de dénoncer les discours qui divisent et appellent à la haine. Le parti politique appelle à faire front contre la pensée rétrograde, moyenâgeuse et étroite.
Sur un autre plan, Al Massar a affirmé le rejet de l’instrumentalisation politique de la religion à l’intérieur du parlement. Il évoque , dans ce sens, l’appel du député Sais Jaziri à uu sit-in devant le siège de la HAICA. Et ce dans une tentative de dissimuler des violations répétées de la loi sur l’audiovisuel en continuant à diriger une radio illégale.
Avec TAP