Ce que donne à voir le paysage politique est ahurissant. De l’agression verbale au quotidien, nous sommes passés à l’agression physique proprement dite entre les députés… iI y a véritablement de quoi se poser des questions. Face à cette montée de la violence, quelle serait donc la solution?
La solution est claire pour Faouzi Ben Abderrahmane, ancien ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle : il faut appliquer les recommandations du rapport de la « Cour des comptes ainsi que le rapport des élections législatives et présidentielles de 2019. »
Le rapport de la Cour des comptes a révélé une série de dysfonctionnements, ainsi que des dépassements constatés lors de la campagne électorale, lors des élections législatives et présidentielles de 2019. En l’occurrence, la question du financement des partis politiques.
Il s’agit en effet d’un rapport accablant qui pose pour la énième fois la question de la conformité des partis politiques aux règles de la démocratie mais aussi l’égalité des chances pour les candidats vis-à-vis de la loi.
A un an des élections, le rapport de la Cour des comptes a mis à nu le financement occulte venant de l’étranger au profit de certains partis politiques… L’objectif dans tout cela est de répondre aux attentes des Tunisiens. Sommes-nous réellement dans une démocratie ou dans un semblant de démocratie ?