La localité d’Aïn Skhouna a retrouvé le calme, dimanche. Et après les heurts qui ont eu lieu, hier samedi, entre les habitants de Douz, (gouvernorat de Kébili) et ceux de Beni Khedache (gouvernorat de Médenine). En effet, chacune des parties a voulu s’approprier la source chaude d’Aïn Skhouna.
En effet, le retour au calme a eu lieu suite au déploiement d’unités de la Garde nationale et de militaires dans la région. Le gouverneur de Kébili, Moncef Chlaghmia, a affirmé, dans une déclaration à l’agence TAP, que « des unités sécuritaires et militaires sont actuellement, déployées dans la région dans l’objectif d’empêcher de nouveaux affrontements entre les habitants». La société civile, les conseils locaux et les autorités régionales, locales et sécuritaires déploient des efforts pour résoudre le conflit. Affirme-t-il.
En effet, un différend sur la propriété de la localité d’Ain Skhouna qui se situe entre les délégations de Douz (gouvernorat de Kebili) et de Beni Khedache ( gouvernorat de Médenine) a éclaté au début de la semaine dernière. Et ce entre des habitants des deux délégations. Les unités sécuritaires se sont intervenues pour apaiser les tensions. Mais la situation a dégénéré, samedi après-midi, en violents affrontements.
Le sujet de la discorde est une source d’eau
Ces violences ont fait 30 blessés dont 15 ont reçus les soins nécessaires à l’hôpital local de Beni Khedache. 15 ont été transférés à l’hôpital universitaire de Médenine. Affirme le directeur régional de la santé à Médenine, Jameleddine Hamdi. Par ailleurs, trois blessés seulement sont encore hospitalisés à l’hôpital de Médenine, dont un dans le service de réanimation ». Ajoute la même source. Il affirme que « leur situation est stable et que tous les autres blessés ont quitté les deux hôpitaux après avoir reçu les soins nécessaires ».
Par ailleurs, la localité d’Ain Skhouna, qui est administrativement, rattachée au gouvernorat de Kebili, abrite une source chaude. Elle a été aménagée en 2002. Et ce dans le cadre du projet du développement du pâturage sur le plateau du Dhahar. Mais la salinité de ses eaux qui dépasse les 11g/litre et la grande quantité de souffre qui s’en dégage, ont contraint les services du Commissariat régional de développement agricole à la fermer. Une bonne quantité d’eau a fuité depuis cette source. Ainsi, elle constitue un bassin thermal à ciel ouvert. Les habitants des zones avoisinantes en bénéficient.
Avec TAP