MM. Jamel Belhaj et Ibrahim Debbache, ravi de vous accueillir pour cette 4ème édition de notre Rubrique Le Match.
L’occasion pour nous d’aborder un certain nombre de sujets dont on ne parle pas assez. Mais dont je présume qu’on va beaucoup en parler d’ici peu. L’occasion pour nous, pour vous, d’échanger, de confronter vos analyses et idées, nos suggestions et propositions pour nous éclairer.
Vous n’êtes pas là par hasard. Je salue au passage et rends hommage à votre engagement personnel pour faire bouger les lignes et promouvoir le développement de notre appareil productif. Je salue à l’avance, par anticipation, votre parler vrai, vite et juste.
Si Jamel, Si Ibrahim, on ne vous présente plus. Votre parcours parle pour vous.
Si Ibrahim, vous êtes directeur général d’Ennakl Automobile. Je sais tout le travail et l’effort que vous avez accomplis pour bénéficier et faire bénéficier au client tunisien d’un traitement de faveur consenti par les prestigieux constructeurs qui sont les vôtres. Vous êtes à cet égard en charge de la Chambre des concessionnaires automobiles. Et vous présidez la Chambre de commerce et d’industrie tuniso-allemande (AHK) et le Conseil des chambres mixtes de Tunisie (CCMT).
Dans un cas comme dans l’autre, vous êtes en première ligne pour mesurer la violence et les effets de la pandémie.
Si Jamel, vous êtes de l’autre côté de la barrière, même si vous n’avez pas été épargné non plus par le tsunami de la Covid-19. Vous êtes à la tête de la TSB (ex-STUSID). On sait à quel point les banques ont été sollicitées pour panser les plaies de la pandémie, sauver les entreprises et préparer la relance de l’économie.
Relance de l’économie qui concerne un autre acteur financier majeur, la CDC, dont vous étiez le patron à sa naissance, que vous avez mis en marche, en le montant de toutes pièces.
Notre thème, vous en convenez, est en rapport avec cet infernal virus qui a déréglé et endommagé l’activité nationale et mis en péril notre modèle économique et social en devenir.
Nous n’allons pas revenir sur les fractures de 2020. Qui ont fait d’énormes victimes parmi les entreprises et les salariés dont plus de 160.000 ont perdu leur emploi.
Nos interrogations porteront plutôt sur les perspectives de 2021.
L’effet Covid-19 ne va pas s’estomper de sitôt.
- Alors ma première question sera: quels seront les défis, les enjeux, les périls et, pourquoi pas, les opportunités de 2021?
- Deuxième question: les mesures et décisions prises, notamment dans le cadre du budget 2021, sont-ils à la mesure de ces défis?
- Dernière et ultime question: qu’est-ce qui peut nous arriver de meilleur ou de pire en 2021? Et pourquoi?