Les excuses ne suffisent pas à effacer l’agression physique contre le député Anouar Bechahed. Ainsi que la violence ayant ciblé les membres du groupe. C’est ce que déclare le membre du groupe démocratique, Ridha Zaghmi.
Ainsi, il précise que le groupe démocratique avait formulé une demande franche et claire. Il s’agit de la condamnation soit par la présidence du parlement, soit dans une déclaration émise par la plénière, de pareilles pratiques. C’est la seule condition pour assainir le climat au sein de l’Assemblée, insiste-t-il.
A cet égard, le député rappelle que la violence exercée par la coalition Al Karama était, au début, verbale; avant de voir des députés en venir aux mains.
Alors, il affirme que son groupe parlementaire insiste sur la nécessité de mettre fin à ces agissements. Et rejette les médiations de conciliation menées par Qalb Tounès.
D’ailleurs, le député explique aussi que le sit-in de son groupe parlementaire est « une action démocratique et civilisée ». Pour lui, le sit-in n’affecte en rien les travaux du parlement.
En effet, Ridha Zaghmi a pointé « l’inaction du président du parlement » qui, regrette-t-il, n’a pris aucune initiative. Et ce, pour contacter le groupe suite à l’incident du 7 décembre dernier.
« Le président du parlement aurait pu intervenir en toute neutralité pour résoudre le problème; au lieu de se murer dans le silence. Ce qui peut être interprété comme un parti pris en faveur d’Al Karama », poursuit-il.
Pour rappel, les membres du groupe démocratique (38 députés du Courant démocrate et du mouvement Echaab et d’indépendants) observent depuis le 8 décembre dernier un sit-in ouvert. Et ce, en protestation contre la non publication d’une déclaration dénonçant les actes de violence subis à l’intérieur de l’hémicycle.
Tandis que mercredi, le président du groupe parlementaire Qalb Tounes, Oussama Khelifi indiquait que son groupe avait présenté une « initiative de réconciliation ». Elle vise à résoudre le litige entre le bloc démocratique et celui de la coalition Al-Karama.
Avec TAP