La LET, la Ligue des électrices tunisiennes, a mis l’accent sur les dix ans après le 14 janvier en termes de droits et libertés. Et ce via une approche genre. C’est ce qui ressort en partie des recommandations présentées par l’association.
De ce fait, la LET met l’accent sur la nécessité de mettre en place un processus de développement de stratégies intégrées et globales, en particulier la question de l’égalité entre les hommes et les femmes.
En outre, la LET appelle à réviser la loi électorale afin d’imposer la parité horizontale (un nombre égal de femmes et d’hommes sur les listes électorales) ainsi que la parité verticale ( alternance entre hommes et femmes au sein de la même liste).
La Ligue a également appelé à la révision de la loi électorale afin de mettre en place des mécanismes de financement équitables pour la campagne électorale des femmes, tels que le financement public-privé des femmes qui se présentent aux élections présidentielles, ainsi que la révision du Code du statut personnel afin d’y inclure les recommandations formulées par la Commission pour l’égalité et les libertés individuelles.
Quant aux partis qui appellent à la violence, à la haine et à la discrimination, ils devraient être soumis à de sévères sanctions, ajoute la LET.
En outre, la LET a lancé un appel au pouvoir exécutif de respecter la parité au niveau de la composition des gouvernements où la représentation des femmes est en baisse. Mais plus encore d’observer le principe de la parité dans les nominations aux postes de responsabilité, notamment à la tête des institutions publiques et des entreprises, et au niveau de l’administration régionale (les gouverneurs, …).