Selon les premiers éléments de l’enquête, aucune partie ou formation politique ne se tient derrière les derniers incidents. A assuré, mercredi, le ministre de la Défense Brahim Bartégi. En effet, il faisait allusion aux troubles nocturnes qui ont secoué, ces derniers jours, plusieurs régions du pays. « Aucun parti politique n’est à l’origine de ces troubles ». A-t-il encore souligné. Par ailleurs, il assure que l’enquête se poursuit à ce sujet.
Répondant aux interrogations des députés lors d’une séance plénière de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), consacrée au dialogue avec le gouvernement sur la situation générale dans le pays, le ministre a souligné que les actes de vol, de saccage et de pillage sont « inadmissibles ». Alors que la colère et les revendications en matière d’emploi et d’amélioration des conditions de vie sont « légitimes ».
Bartégi a fait observer que les jeunes appréhendés seront traités conformément à la loi en vigueur, annonçant la remise en liberté de plusieurs individus dont leur implication dans les actes de vandalisme n’a pas été prouvée.
Par ailleurs, le ministre a nié tout « usage excessif » de la force par les unités de sécurité lors de ces incidents. Il assure que les policiers ont avaient fait preuve de la plus grande retenue.
Le gouvernement s’emploie actuellement à trouver des solutions. L’objectif étant de surmonter cette crise. Il appelle à la conjugaison des efforts pou juguler les problèmes cumulés.
Des troubles nocturnes dont les motifs exacts ne sont pas encore connus ont éclaté, ces derniers jours, dans plusieurs régions du pays. Et ce malgré un confinement général pour lutter contre le nouveau coronavirus et un couvre-feu imposé à partir de 16h00.
Avec TAP