Le président de la fédération nationale de la santé, relevant de l’UTICA, Tarek Enneifer, a proposé, vendredi, au cours d’une conférence de presse, la création d’un « visa sanitaire ». Il s’agit d’un visa spécifique aux demandeurs de services sanitaires. L’objectif étant de recevoir le traitement à un moment où la promotion de ce secteur dépend du développement de l’arsenal juridique.
Le développement de l’arsenal juridique permettra à court et à moyen termes d’améliorer la capacité de l’employabilité. Ainsi que d’accroitre la valeur ajoutée du secteur. Les décideurs ont appelé à porter l’intérêt requis à la valeur ajoutée et aux potentialités qu’offre le secteur des services de santé. Et à mobiliser les demandeurs étrangers des services sanitaires surtout ceux qui viennent des pays voisins.
Enneifer a insisté sur la nécessité d’améliorer le cadre juridique organisant les activités des établissements de santé pour que la Tunisie puisse exploiter au mieux ce potentiel.
Le président de la chambre syndicale nationale, Ghazi Mejbri a, de son côté, souligné la portée des revenus en devises qu’offre le secteur de la santé et son rôle dans le renforcement de l’emploi et l’amélioration des services de santé en faveur des citoyens.
La Tunisie occupe le premier rang en Afrique en tant que destination thermale et médicale. Et ce compte tenu du nombre important des malades affluant en Tunisie et la contribution du secteur dans le PIB, sans oublier qu’elle occupe la deuxième position en Afrique selon les indicateurs de l’OMS (Organisation mondiale de la santé) avec près de 500 mille demandes d’hospitalisation enregistrées annuellement.
En effet, le secteur des services sanitaires offre chaque année un revenu net de l’ordre de 2500 MD. Alors que le secteur du tourisme réalise 2831 MD, l’énergie (2047 MD) e les mines (1411 MD). Le responsable a rassuré que la chambre syndicale soutient tous les acteurs du secteur. Y compris les médecins, les techniciens des laboratoires, les administrateurs et les employés. Elle œuvre également à renforcer la qualité des nouveaux services sanitaires qu’offrent certains établissements de santé et de thermalisme.
En effet, la Chambre syndicale nationale des établissements sanitaires, récemment créée, regroupe des :
-Sociétés à vocation médicale;
-Sociétés de facilitation des services médicaux;
-Services d’accueil et de vulgarisation;
-Centres de repos;
-Sociétés du transport aérien médical;
-Et des sociétés exerçant sur des plateformes électroniques de santé (e-santé).
Avec TAP