L’organisation tunisienne des jeunes médecins observera les 11 et 12 février une grève générale nationale. Cette grève englobera tous les actes médicaux à l’exception des soins urgents. Et ce, en signe de protestation contre la non application de l’accord conclu le 23 décembre 2020.
Les étudiants en médecine, les médecins résidents et internes entameront à partir de demain une série de mouvements de protestation. L’objectif étant d’appeler le gouvernement à satisfaire leurs revendications essentiellement celles mentionnées dans l’accord du 23 décembre 2020. C’est ce qu’affirme Jed Henchiri, président de l’organisation des jeunes médecins.
La même source a signalé que lors de la réunion du 23 décembre 2020, il a été convenu de créer, dans les quelques semaines qui suivent, une commission nationale pour la réforme du service public de santé dont les objectifs et la composition seront fixés de manière participative.
Dans ce contexte, Henchiri a appelé le gouvernement à publier, incessamment, le décret gouvernemental portant création de cette commission. En outre, l’organisation souligne la nécessité d’attribuer le nom de Badreddine Aloui, (jeune médecin décédé en 2020 dans un ascenseur à l’hôpital de Jendouba) à l’un des hôpitaux de Tunisie. Et ce, afin de lui rendre justice. Par ailleurs, l’organisation appelle à la vaccination contre la Covid-19 de tous les jeunes médecins. Y compris les étudiants en médecine qui effectuent des stages dans les établissements de santé. Outre la régularisation de la situation financière de tous les jeunes médecins qui ont travaillé sous forme de contrats ou assuré des permanences pendant la pandémie.
Par ailleurs, l’organisation des jeunes médecins prévoit d’autres mouvements de protestation. Ils auront lieu les 16, 17 18, 24, 25 et 26 février 2021 si le gouvernement ne répond pas favorablement à ses revendications, ajoute Henchiri.
Avec TAP