La Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie (CONECT) lance un appel, ce lundi. Et ce, aux hautes institutions de l’Etat, à savoir: les présidences de la République, du gouvernement et de l’ARP; ainsi qu’aux partis politiques. Objectif du message: faire preuve de responsabilité et de sagesse. Et ce, en vue d’une sortie de crise, à travers un consensus urgent et pacifique.
La CONECT a aussi exprimé sa profonde inquiétude quant à la grave crise politique que traverse le pays. Et face à ses conséquences fâcheuses sur l’économie déjà très fragilisée par la pandémie.
Cette situation ne doit plus durer, vu les répercussions très négatives sur le climat des affaires; avec une incidence directe sur l’investissement local et étranger. C’est ce qu’indique également la confédération. Elle souligne l’impératif de mettre fin à ce climat de tensions politiques. Pour la CONECT, ce climat ne permet pas la relance économique. Car il entache l’image de notre pays à l’international.
Le communiqué de la CONECT intervient en raison de la persistance du blocage du processus de nomination des nouveaux ministres. Et ce, à cause du désaccord entre les présidences de la République et du Gouvernement.
En effet, le Chef du gouvernement, Hichem Mechichi, avait procédé, le 16 janvier 2021, à un remaniement ministériel portant sur 11 portefeuilles. Les 11 ministres proposés par le Chef du Gouvernement obtenaient la confiance de l’ARP, le mardi 26 janvier 2021. Mais ce remaniement ministériel était contesté par le président de la République Kaïs Saïed. Ainsi, ce dernier n’adressait pas d’invitation aux nouveaux ministres pour la prestation de serment. Tout en évoquant des soupçons de corruption et de conflits d’intérêts qui pèsent sur certains d’entre eux.
Pour contourner cette procédure, le chef du gouvernement démettait de leurs fonctions cinq ministres, le lundi 15 février 2021 Puis il chargeait cinq autres ministres en exercice d’assurer l’intérim.
Avec TAP