La grande question qui interpelle tout le monde est de savoir si, d’ici la fin de l’année, on n’entendra plus parler de la pandémie. Or il s’avère que le directeur des opérations de l’OMS, Michael Ryan, juge irréaliste de croire que l’humanité en a fini avec la Covid-19.
Le représentant de l’OMS estime qu’il demeure possible de faire baisser le nombre d’hospitalisations et de décès. Cependant, une chose est sûre: la pandémie demeure virulente. Notamment après l’apparition des nouveaux variants.
Ainsi, l’intérêt de l’OMS est de prévenir l’apparition des variants. Et, par dessus tout, de réduire le nombre de personnes contaminées.
Par ailleurs, le communiqué de l’OMS souligne l’importance d’une équité quant à la distribution des vaccins dans tous les pays.
Rappelons que de nombreux pays développés n’ont pas respecté la règle de l’équité et de la solidarité. Toujours d’après l’OMS, les pays riches se sont accaparés la majorité de l’approvisionnement en vaccins multiples. Laissant ainsi peu de place aux pays les plus vulnérables.
Sachant qu’aux dernières nouvelles, plus de 90% des pays qui vaccinent actuellement contre la Covid-19 sont des pays riches. De ce fait, les trois quarts des 130 millions de doses déjà mises à disposition sont distribuées dans seulement dix pays.
Par ailleurs, l’OMS et ses partenaires avaient créé l’Accélérateur ACT. Il s’agit d’un mécanisme de collaboration internationale.
Enfin, l’OMS met l’accent sur la nécessité de vacciner le personnel de santé dans chaque pays de la planète; et ce, au cours des 100 premiers jours de l’année. Ce qui sous entend qu’il reste 40 jours pour atteindre ce but. Alors que pour le cas de la Tunisie, le premier lot de vaccin n’a même pas encore été octroyé.