Le président de l’Association tunisienne de défense des droits de l’enfant (ATDDE), Moez Cherif, a dénoncé samedi, l’acte « inqualifiable » commis par un responsable dans une école privée à la Cité Ettahrir à Tunis. Ce responsable a pris la décision de couper les cheveux de nombre d’élèves. Et ce sans avoir l’autorisation de leurs parents et ce, en dehors de l’établissement scolaire.
« C’est une atteinte flagrante à l’intégrité corporelle des enfants que rien ne peut justifier ». S’est exprimé le président de l’ATDDE sur la page officielle de l’association. En effet, le silence des autorités concernées face à de tels actes portant atteinte aux droits de l’enfant et l’impunité des coupables menacent aujourd’hui la santé psychologique et physique des élèves. Déclare-t-il à l’agence TAP.
D’ailleurs, il a souligné l’urgence de revoir le code de protection de l’enfant. Et ce pour y intégrer un chapitre sur l’enfant menacé. L’objectif étant de lutter contre la violence à l’égard des enfants et garantir la condamnation des coupables.
Interrogé sur ce sujet, le délégué régional de l’Education à Tunis 2, Mohamed Gazouni, a souligné, dans une déclaration à l’agence TAP, qu’il a été décidé d’ouvrir une enquête administrative sur cet incident survenu dans une école privée et il s’est avéré que le la décision de couper les cheveux aux enfants a été prise par le responsable de l’établissement qui a justifié cet acte par la volonté d’améliorer leur apparence physique.
En effet, cet incident a provoqué l’inquiétude et l’angoisse des parents et des élèves ayant subi cet acte. Précise-t-il. Par ailleurs, les victimes de ce comportement bénéficieront au cours de la semaine prochaine d’une assistance psychologique pour les aider à surmonter cet incident. Fait-il savoir.
Avec TAP