Le jeudi 18 mars 2021, a été inaugurée la deuxième salle de gestion des risques de catastrophes à Tataouine après celle de Ain Drahem.
Une opération de simulation « Opération Blanche » s’y est tenue. L’événement était l’occasion de définir et de former les organes locaux de gestion des catastrophes et d’organiser une opération blanche pour gérer les équipements installés et leur valeur ajoutée en cas de crises liées spécifiquement aux inondations.
Ont pris part à cet événement Adel Werghi, gouverneur de Tataouine, Boubaker Souid, Maire de Tataouine et différents membres de la Commission régionale de lutte contre les catastrophes naturelles et les calamités de Tataouine, Mohamed Ben Said, sous-directeur au ministère des Affaires Locales et de l’Environnement et le Colonel-Major Abdelaziz Hermassi de l’Office national de la protection civile.
Réduction des risques de catastrophe
En effet, cette action s’inscrit dans le cadre du projet « Appui aux capacités locales des communes de Ain Draham et Tataouine dans le domaine de réduction des risques de catastrophe » élaboré par le ministère des Affaires Locales et de l’Environnement, en coopération avec le Bureau des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en Tunisie, le Commissaire européen (DGECHO), l’Office National de la Protection Civile, les communes de Ain Draham et Tataouine, et l’Institut National de la Météorologie.
Ce projet s’inscrit notamment dans le cadre de l’engagement de la Tunisie dans tous les accords régionaux et mondiaux liés à la réduction des risques de catastrophe, à leur prévention ou à leur adaptation, notamment ceux de Sendai (2015-2030).
Il est à noter que la Tunisie est victime de catastrophes naturelles dont les impacts socio-économiques se font sentir surtout sur les populations les plus défavorisées. Les inondations font quant à elles le plus grand nombre de victimes (70%) et causent les pertes économiques les plus importantes (environ 60%).
Ce projet vise à protéger la ville des inondations afin de réduire le nombre de décès et de pertes économiques et renforcer la gouvernance locale.
À titre d’exemple, les inondations que la Tunisie a connues en septembre 2018 ont montré que la tâche d’intervention et de réponse est plus efficace à la lumière de l’existence de stratégies et de plans d’intervention. Celles-ci doivent être adossées à des plans d’action nationaux, régionaux et locaux basés sur le développement de politiques d’aménagement du territoire et de gestion des systèmes et de l’urbanisme, basés sur la connaissance de la réalité du terrain, en l’occurrence les zones les plus exposées aux risques et l’identification des priorités d’intervention.
D’après communiqué