Identifier des solutions législatives permettant d’améliorer le travail au port commercial de Rades et réduire les pertes financières qui s’élèvent à un milliard de dinars, payés par les contribuables; afin de rembourser les frais de retard d’amarrage de navires. Tels sont les objectifs de la visite effectuée, lundi, au port de Rades, par les membres de la Commission de la Réforme administrative, de la bonne gouvernance, de la lutte contre la corruption et du contrôle de gestion des deniers publics. C’est ce qu’indique son président, Badreddine Gammoudi.
Le port de Rades souffre de nombreuses difficultés, ayant des répercussions sur l’économie nationale, dont les problèmes structurels liés à l’amarrage de navires et au déchargement de conteneurs. Ainsi affirme M. Gammoudi. Des discussions seront donc menées avec les différents intervenants afin de surmonter ces difficultés; note-t-il encore.
Pour sa part, Issam Jaouani, président directeur général de la Société Tunisienne d’Acconnage et de Manutention (STAM), a fait état de la poursuite du travail dans le dessein d’assurer une meilleure exploitation du système intelligent. Ce système intelligent vise l’amélioration de la qualité de services dans le Port de Radès.
L’exploitation effective de ce système a démarré en 2019, notamment au niveau de la mise à niveau des ressources humaines. Ce système a permis d’améliorer le rythme de levée de conteneurs à 12 par heure. Alors qu’il ne dépassait pas les trois par heure auparavant. « On ne recense plus de navires en attentes, et ce, depuis 6 mois », constate-t-il.
Le système intelligent sera employé pour renforcer l’aspect sécuritaire dans le port. C’est ce que précise le président directeur général de l’OACA, Mahmoud Bouziri. Notamment à travers la mise en place d’un système de télésurveillance.
Avec TAP