Mongi Rahoui, député indépendant, est revenu sur les tiraillements politiques au sein de l’ARP, et ce, lors de son intervention d’aujourd’hui sur les ondes de Mosaïque fm.
Ainsi, Mongi Rahoui préconise la dissolution du Parlement. Il estime que l’actuelle ARP ne peut plus continuer jusqu’à 2024. En outre, il a également fait savoir qu’un article de la Constitution stipule cette mesure constitutionnelle.
À savoir l’article 89 de la Constitution qui stipule comme suit : « Si, dans les quatre mois suivant la première désignation, les membres de l’Assemblée des représentants du peuple n’ont pas accordé la confiance au gouvernement, le Président de la République peut décider la dissolution de l’Assemblée des représentants du peuple et l’organisation de nouvelles élections législatives dans un délai d’au moins quarante-cinq jours et ne dépassant pas quatre-vingt-dix jours. »
Mongi Rahoui « Aller vers des élections anticipées en 2022 »
De ce fait, Mongi Rahoui souligne pour sa part que « La seule solution est de se diriger vers des élections anticipées en 2022. « Car il ne faut pas non plus oublier que la crise actuelle est avant tout politique », poursuit-il. Tout en ajoutant que cela va permettre de remettre les pendules à l’heure, mais aussi si cette solution n’est pas suffisante, « nous appelons les Tunisiens à descendre dans la rue et revendiquer la chute du gouvernement. D’ailleurs, nous l’avons déjà fait en 2013 », rétorque-t-il.
En parlant des tiraillements politiques
Par ailleurs, sur un autre volet celui des tiraillements politiques au sein de l’ARP, il est revenu sur le non-respect des dispositifs du règlement intérieur. Et ce, en citant deux initiatives législatives. L’une a été proposée par le gouvernement et la seconde proposée par la Coalition Al Karama. « Pour dire ce qui s’est passé, il s’avère que l’initiative d’Al Karama est traitée en premier. Alors que le règlement intérieur indique que l’initiative du gouvernement doit être prioritaire et non celle du bloc parlementaire », poursuit-il.
En somme, selon lui, le non-respect du règlement intérieur ne fait qu’engendrer des tensions entre les députés. Ainsi Mongi Rahoui part du constat que lui aussi n’a nullement l’intention de respecter aucun règlement intérieur à partir d’aujourd’hui. Il précise : Je ferai plus que Abir Moussi. Je peux même ramener le mégaphone.”