Depuis l’apparition de la pandémie il y a plus d’un an, on se demande comment le monde de demain sera fait. Verra-t-on un équilibre des forces planétaires? De nombreuses questions nécessitent des réponses.
Ainsi le
rapport Global Trends 2040, prédit un monde de plus en plus instable en 2040 et sans leader dans les décennies à venir. Et parallèlement, il met en avant les nouvelles tendances. Telles que: l’intelligence artificielle; les monnaies numériques; et le changement climatique qui semblent s’affirmer sur la scène mondiale.
En d’autres termes, les décennies à venir se caractériseront par un décalage entre les défis mondiaux et « la capacité des institutions et du système à y faire face ». C’est ce que constata Global Trends 2040.
En effet, notons que Global Trends est conçu pour fournir un cadre analytique aux décideurs au début de chaque administration. Et ce, alors qu’ils élaborent une stratégie de sécurité nationale et naviguent dans un avenir incertain. Le but n’est pas de proposer une prédiction précise du monde en 2040. Au contraire, l’intention est d’aider les décideurs et les citoyens à voir ce qui peut se trouver au-delà de l’horizon. Afin qu’ils se préparent à un éventail d’avenirs possibles.
Démographie, environnement, économie et technologies
Dans ce contexte, une chose est sûre, le futur monde sera axé sur la démographie, l’environnement, l’économie et la technologie. Car que la dynamique des États et du système international indiquent que le monde de demain sera de plus en plus déséquilibré et contesté à tous les niveau. Mais cette trajectoire n’est pas figée.
Pour mieux appréhender comment ces conditions pourraient évoluer différemment au cours des 20 prochaines années, le rapport Global Trends élabore des scénarios décrivant une gamme d’avenirs mondiaux possibles. Trois questions ou incertitudes clés contribuent à façonner ces scénarios.
Ainsi, trois des scénarios décrivent des futurs où les défis internationaux deviennent de plus en plus graves. Plus encore, la rivalité entre les États-Unis et la Chine semblent persévérer.
Tout d’abord, le premier scénario mentionne que la Chine serait le premier État, mais pas mondialement dominant. Alors que, dans la coexistence compétitive, les États-Unis et la Chine prospèrent et se disputent le leadership dans un monde divisé.
Vers un changement plus radical!
Par ailleurs, les deux autres scénarios mettent l’accent sur un changement plus radical. Dans ce contexte, la rivalité entre les États-Unis et la Chine y serait moins centrale. Car les deux États seraient contraints de faire face à des défis mondiaux. Ces derniers sont plus vastes et plus graves.
Ce qui amène aux autres scénarios où le rapport met l’accent sur le populisme permanent. Ce qui conduirait à « renforcer le dysfonctionnement politique et accroître les risques d’instabilité politique. »
Et pour finir, la prolifération des technologies numériques et les progrès de
l’intelligence artificielle. Ils ouvriront une nouvelle ère aux États et aux acteurs non étatiques. Et ce, pour « influencer les populations; en intensifiant la manipulation cognitive et la polarisation de la société ».
Pendant ce temps en 2021, pour le cas de la Tunisie, on ignore si les 12 millions d’habitants seront vaccinés. Alors que l’absence de volonté politique ne répond guère aux attentes des Tunisiens, il y a de quoi se poser des questions. Tandis que certains Etats se projettent d’ores et déjà en 2040.