Le président de l’Instance Générale du Partenariat Public Privé (IGPPP), Atef Majdoub, a répondu à la question « A-t-on besoin d’un Partenariat Public-Privé (PPP) dans la gestion durable de l’eau en Tunisie ? », lors du webinaire « La gestion durable et inclusive de l’eau en Tunisie ».
Au cours de son intervention, Atef Majdoub a expliqué que le secteur public a besoin du PPP.
Le responsable a rappelé que la Tunisie s’est lancée depuis des années dans l’octroi de contrat de sous-traitance au secteur privé. Ces contrats ont porté sur des opérations d’épuration et de pompage d’eau.
Il a précisé que le PPP a déjà porté sur les ressources hydrauliques. Néanmoins, l’expérience, selon lui, reste timide. Ceci résulte de la courte durée des contrats. Par conséquent les opérateurs privés ne se projettent pas dans le moyen et long terme et n’envisagent pas d’investir.
Concernant les projets déjà entamés dans le secteur de l’eau, Atef Majdoub a estimé qu’il s’agissait d’un secteur difficile. « Nous aurions pu commencer par un autre secteur tel que les énergies! Nous avons choisi l’eau vu l’importance et la sensibilité de cette ressource. » a-t-il signalé.
« Nos deux opérateurs publics, l’ONAS et la SONEDE, ont beaucoup fait pour le pays. Nous devons, maintenant, leur apporter un appui du secteur privé pour épauler l’Etat et l’accompagner » a-t-il poursuivi.
Par ailleurs, Atef Majdoub a précisé que le cadre du PPP conjugué avec le code des eaux permet le partenariat dans ce domaine. Ainsi, des opérations ont déjà eu lieu. Il a cité l’exemple du projet d’assainissement à El Hassiane (Gouvernorat de l’Ariana). Il a également mentionné un projet concernant le Groupe Chimique Tunisien (GCT). « Nous avons pensé à monter une station de dessalement pour le compte du groupe pour préserver la nappe phréatique.