L’APIA l’Agence de promotion des investissements agricoles vient de lancer le “Pôle agri-accélérateur” pour soutenir des jeunes agri-entrepreneurs. Et ce dans les filières ovin-lait et huile d’olive dans le Nord-Ouest de la Tunisie, plus précisément dans le gouvernorat de Béja.
L’APIA collabore avec l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Institut national de la recherche agronomique de Tunisie (INRAT).
Ainsi le Pôle agri-accélérateur s’adresse à tous les porteurs de projets, âgés entre 18 et 40 ans, résidents dans le gouvernorat de Béja et désireux de lancer leurs propres projets agricoles, de transformation ou de service agricole dans les filières ovin-lait ou huile d’olive, a précisé l’APIA.
En outre, la collaboration projetera sur les projets d’investissement responsable qui contribuent au développement territorial dans la région et qui sont susceptibles d’avoir un impact positif sur les plans socio-économiques et environnementaux.
De ce fait, l’objectif de ce programme de soutien sont le renforcement de la compétitivité chez les jeunes agri -entrepreneurs et agri-entrepreneuses. Et ce dans le but de pouvoir pénétrer les marchés locaux et internationaux. Ainsi que l’amélioration de l’attractivité des filières agro-alimentaires qui se caractérisent par un haut potentiel d’investissement et de création d’emploi.
le secteur agricole peut être un moteur de croissance
Pour l’APIA, les secteurs agricole et agroalimentaire en Tunisie peuvent être un moteur de croissance et de développement, et une opportunité pour ces jeunes. Certaines filières, comme l’huile d’olive et le lait-ovin dans le Nord-Ouest , ont un haut potentiel d’investissement et peuvent contribuer à réduire le chômage et renforcer le développement territorial.
Il est à noter que le taux de chômage des jeunes de 15 à 35 ans est très élevé. Il se situe autour de 35% dans les régions de l’intérieur notamment dans la région de Béja au Nord –Ouest de la Tunisie. Ceci pousse un nombre important à l’exode rural et à l’émigration, souvent au péril de leur vie. Dans ce contexte, l’investissement par et pour les jeunes, qui sont des vecteurs de changement, contribue au développement durable des territoires ruraux.
Avec TAP