Une fois encore, c’est le corps médical qui paie le prix de se retrouver en première ligne de la lutte pour sauver des vies; et ce, face à l’épidémie de Covid-19.
Nous apprenons avec tristesse le décès du Dr Radhi Belkahia. Il nous quitte emporter lui aussi par ce virus qui ne cesse d’ôter des vies.
Aujourd’hui, l’armée blanche se retrouve vraiment en première ligne face à la pandémie. Mais une chose est sûre, cette hécatombe est néfaste pour le corps médical. Car, s’il y a urgence à faire face à l’épidémie qui frappe les personnes de tout âge; c’est le corps médical et paramédical qui se retrouve le exposé. D’où le nombre effarant de décès de médecins depuis l’apparition de la pandémie.
Pour ceux ou celles qui l’ont côtoyé de près ou de loin, le Dr Belkahia était d’une extrême gentillesse. Un homme connu pour sa droiture et son amour pour Bizerte sa ville natale. Avant de devenir médecin anesthésiste-réanimateur au CHU d’Amiens, il a étudié au Lycée Carnot pour ses études du secondaire. Alors qu’il effectuait sa scolarité primaire à Bizerte.
Aujourd’hui, il nous quitte. Et c’est pour nous une grande perte. Celle d’un homme qui a toujours été présent pour répondre aux questions des journalistes, notamment ceux de l’economistemaghrébin.com. Il a toujours été d’une bonté, d’une bienveillance et d’une attention extraordinaires. Il représentait le citoyen ordinaire chez qui chacun de nous s’identifie.
Paix à son âme