A ce jour, la Tunisie n’a pas présenté une demande pour bénéficier du cadre commun du traitement de la dette des pays pauvres touchés par la Covid-19. C’est ce qu’a déclaré, vendredi, le conseiller Afrique du président français, Emmanuel Macron, Franck Paris.
Pour rappel, le club de Paris et le G20 ont mis en place ce mécanisme. «Il s’agit d’un processus volontaire dans la mesure où les pays qui peuvent bénéficier de ce cadre sont ceux qui en font la demande » a-t-il précisé dans une déclaration accordée à l’agence TAP, lors d’un briefing à distance, consacré vendredi, au sommet sur le Financement des économies africaines qui se tiendra le 18 mai, à Paris. Il rappelle que la Tunisie n’a pas présenté une demande pour en bénéficier.
D’après lui, certains pays peuvent solliciter une restructuration ou un allégement de leurs dettes à défaut d’une annulation. Seuls trois pays africains à savoir le Tchad, la Zambie et l’Ethiopie ont formulé jusque-là, une demande pour bénéficier de ce mécanisme, fait-il savoir.
« Le président Macron s’est engagé depuis le début de la pandémie à faire un geste de solidarité à l’égard du continent africain lourdement impacté par la pandémie. Nous avons réussi à concrétiser cet engagement puis nous avons pu parvenir à ce cadre commun »s’est-il félicité.
Le 13 novembre 2020, les pays du G 20 avaient annoncé un «cadre commun». Ce cadre commun porte sur une restructuration de la dette des pays pauvres qui se fera «au cas par cas». L’objectif étant de les aider à faire face aux risques d’insolvabilité suite au ralentissement économique due à la pandémie.
Le président de la République Kaïs Saïed représentera la Tunisie au Sommet sur le Financement des économies africaines. D’ailleurs, le président de la République effectuera une visite officielle en France, les 17 et 18 mai 2021.
Avec TAP