Le chef du gouvernement Hichem Mechichi a annoncé dimanche depuis la Libye que toutes les restrictions qui empêchent ou limitent la résidence d’un citoyen libyen en Tunisie ou sa mobilité seront levées.
Lors de l’ouverture du Forum et de l’Exposition tuniso-libyenne à Tripoli, M. Mechichi a souligné que les citoyens libyens auront le même traitement que les Tunisiens. « Ce ne sont pas de simples slogans », a-t-il dit. Hichem Mechichi a également précisé que cette décision « se concrétisera au niveau des réglementations ». »
Dans le même contexte, M. Mechichi a ajouté que tous les obstacles qui existaient dans le passé ne sont plus justifiés. Ceci permettra d’encourager la circulation entre les citoyens et la circulation des fonds et des investissements. Il contribuera également à œuvrer pour une véritable unité économique.
En outre, H. Mechichi a également souligné qu’il y a « une complète congruence de vues entre les responsables concernant les relations tuniso-libyennes et l’accélération et la facilitation des procédures de mouvement. Notant que ce qui rapproche les deux pays, ce sont les relations humaines et historiques ».
Il a rappelé la participation de plus de 150 entreprises et 1200 investisseurs à la première session du salon libyo-tunisien. Celui-ci se tient sur trois jours, à l’initiative du Conseil d’affaires tuniso-africain à Tripoli. M. Mechichi a considéré qu’il s’agit du début d’un réel dynamisme.
Un saut qualitatif dans les relations tuniso-libyennes
De son côté, le chef de l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Samir Majoul, a souligné, à l’occasion, que les propriétaires de sociétés des deux pays se réjouissent de réaliser un saut qualitatif dans les relations tuniso-libyennes.
M. Majoul a également ajouté que les échanges commerciaux bilatéraux de ces dernières années et les investissements conjoints ne reflètent pas les capacités des deux pays. « Les acteurs économiques attendent la réouverture des crédits documentaires bancaires liés aux marchandises échangées via les voies terrestres » a-t-il ajouté. M. Majoul a ainsi expliqué que le transport routier est plus rapide et plus compétitif. Il a aussi affirmé que le secteur des transports offre plusieurs opportunités d’emploi.
De lus, M. Majoul a exprimé l’espoir que les points de passage frontaliers entre les deux pays ne soient plus fermés à l’avenir, quelles qu’en soient les raisons. Car la fermeture a causé beaucoup de tort aux acteurs économiques des deux pays et aux zones frontalières et à leurs habitants sur les deux côtés. Ajoutant que la priorité aujourd’hui est de réfléchir à l’intérêt commun des deux pays.
Avec TAP