Encore une fois l’ancien président Mohamed Moncef Marzouki s’engage dans des affaires qui ne le concernent en rien. Nuisant évidemment aux relations de bon voisinage avec le Maroc et l’Algérie.
Non-ingérence dans les affaires des autres nations. Cela a été, à côté de la coopération fructueuse et le codéveloppement ainsi que le respect de la légalité internationale, des crédos. Ils ont toujours fait fonctionner la diplomatie tunisienne et lui ont attiré considération et sympathie. Pourtant, Moncef Marzouki leur a souvent porté atteinte.
En effet, ces crédos qui n’ont pas été respectés depuis 2011. Ainsi, ils ont été chahutés assure Elyès Kasri, ancien ambassadeur. Et ce, dans « Le match du mois » publié dans notre édition papier du 9 juin 2021. En effet, notre magazine l’interroge, ainsi que l’universitaire Rafaa Tabib.
Car, ces règles de conduite ont toujours été appliquées. Et ce, même lorsque ceux qui, à quelque titre que ce soit, ont représenté l’Etat sur la scène internationale, quittent leur fonction. Il y a, ici, en plus de cela, un droit de réserve qui se doit d’être respecté.
Cela ne semble pas cependant être le cas de l’ancien président de la République, Mohamed Moncef Marzouki (2011-2014). Puisqu’il a de nouveau défrayé la chronique, le 8 juin 2021. En s’exprimant concernant la détention des journalistes marocains Omar Radi et Soulaiman Raissouni et en appelant à leur libération.
« Dénaturer les faits »
Une affaire qui ne peut en cas aucun le concerner. « Vous vous êtes emparé d’un dossier instruit devant la justice. Et vous avez empiété sur les droits de victimes potentielles et contribué au dérèglement du sain activisme qui consiste à cerner tous les éléments avant de se prononcer sur tel ou tel dossier». C’est ainsi que lui répondait, le 10 juin 2021, Mohamed Salah Tamek, ancien prisonnier marocain et défenseur des droits de l’Homme.
En lui faisant savoir qu’il a été « victime de parties qui se sont mobilisées pour dénaturer les faits » et présenter les « coupables » dans la peau de « victimes ».
L’ancien président n’est pas du reste à son premier écart avec un pays voisin. D’ailleurs, le ministère des Affaires étrangères a réagi, mardi 2 février 2021, aux propos de l’ancien président de la République, Moncef Marzouki, jugés insultants envers l’Algérie. Qualifiant son comportement d’ « irresponsable ».
Enfin, notons que l’ancien chef de l’Etat déclarait déjà, le 29 janvier 2021, que le gouvernement avait combattu la révolution tunisienne dans les premières années qui ont suivi la révolution de 2011 « de peur d’un effet de contagion ».