Représentant résident de la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté, Alexandre Riepier, a entamé son allocution à l’occasion du Forum de L’Economiste Maghrébin, en exprimant sa fierté quant au chemin parcouru avec l’Economiste Maghrébin.
Par la suite, Alexandre Riepier a souligné l’importance de débattre des questions économiques sociales pour accompagner le pays dans sa phase transitoire.
« Une meilleure connaissance du contexte national et international est primordiale », déclare-t-il.
De même, Alexandre Riepier estime que la thématique proposée lors du Forum vise à aider les acteurs clés du pays à s’adapter aux changements. « Le débat d’aujourd’hui permettra de conduire le pays vers un avenir meilleur’, poursuit-il.
Néanmoins, Alexandre Riepier explique qu’il faut dresser un bilan pour « savoir ce que la Tunisie peut faire ». Ceci permettra, également, de comprendre comment réformer certaines institutions.
A ce sujet, le responsable précise que la réforme des institutions représente un défi majeur; la qualifiant de « l’étape la plus difficile ». Car, explique-t-il, ces réformes engagent un changement des structures, mais aussi des cultures.
Ainsi, afin de changer la culture, il faut adapter une approche incluant chaque membre de la structure, selon lui. Parce que « sans conviction intérieure, aucune réforme ne peut réussir », affirme M. Riepier.
Par ailleurs, Alexandre Riepier rappelle que la Tunisie a un énorme potentiel économique. Il propose alors de réfléchir à deux questions: comment stimuler la croissance du pays? Comment l’Etat doit assumer cette responsabilité sociale envers les citoyens?
Pour répondre à ces interrogations, Alexandre Riepier a fièrement cité l’exemple allemand de l’économie sociale du marché.
Selon lui, il s’agit de la manière dont un Etat et ses citoyens peuvent atteindre la prospérité. « L’Etat doit soutenir des citoyens faibles ainsi que des énergies individuelles capables de s’engager elles-mêmes dans un chemin de prospérité! », conclut-il.