« Le dialogue national n’est pas pour bientôt à la lumière des tiraillements politiques qui marquent le contexte actuel », a déclaré jeudi à la TAP, le secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) Samir Cheffi.
Il a souligné en marge des travaux de la commission administrative de l’UGTT qui se tient aujourd’hui à Hammamet, que la centrale syndicale ne modifiera pas le contenu de son initiative du dialogue qui apporte des solutions aux difficultés et problèmes réels de notre pays, précisant que la commission administrative examinera les mécanismes facilitant sa mise en œuvre.
« Le dialogue national doit servir les intérêts des citoyens et résoudre les problèmes de la Tunisie loin des tractations partisanes » a-t-il expliqué, soulignant que la centrale syndicale place la patrie au dessus des partis.
Cheffi a fait savoir que l’initiative du dialogue ne sert aucun acteur politique, rappelant que la centrale syndicale est autonome dans ses décisions et ses positions qui, « ne sont sont dictées ni par le Bardo, ni la Kasbah, ni Carthage » selon ses propos.
Il a relevé que l’UGTT ne croisera pas les bras devant la situation actuelle qui pourrait conduire à l’effondrement de l’état et l’effritement de ses structures.
D’autre part, le secrétaire général adjoint a affirmé que la commission administrative a fait part de son étonnement à l’égard des déclarations du président de la république quant à ses positions du dialogue national de 2013, estimant que ses propos « portent atteinte à la centrale syndicale et à ses dirigeants, ses symboles et ses partenaires et ne contribuent pas à la résolution des conflits.
« La commission administrative décidera de la nature des mouvements et des démarches à suivre pour exprimer son refus des augmentations dans les produits de base et la baisse du pouvoir d’achat des tunisiens », a-t-il signalé.
Par ailleurs, Cheffi a annoncé que les décrets réglementaires du dossier des travailleurs de chantiers seront publiés demain vendredi.
Avec TAP