Dans un nouveau rapport sur la politique monétaire, la Banque centrale du Maroc prévoit une reprise des échanges extérieurs.
Selon les perspectives à moyen terme, au Maroc, le déficit du compte courant devrait s’accentuer à 3,8% du PIB en 2021; avant de s’atténuer à 2,6% en 2022. Les exportations devraient afficher une reprise avec une hausse de 14,5% en 2021. La hausse des exportations sera tirée essentiellement par un accroissement des ventes de la construction automobile et des phosphates et dérivés.
S’agissant des importations, elles devraient connaître une progression de 16,6%. Sous l’effet principalement d’un alourdissement de la facture énergétique et d’une hausse des achats de biens de consommation.
En parallèle, tenant compte de la décision de la réouverture graduelle des frontières à partir du 15 juin courant, les recettes voyages devraient s’accroître de 21,7% à 44,4 milliards de dirhams. Tandis que la dynamique des transferts des MRE se maintiendrait avec une amélioration de 7,6% à 73,3 milliards. Les recettes d’IDE devraient, pour leur part, avoisiner l’équivalent de 3% du PIB, après 2,5% en 2020.
En 2022, les exportations devraient s’accroître de 5,6%
Sous l’hypothèse d’entrées de dons de trois milliards et tenant compte notamment des financements extérieurs prévus du Trésor, les avoirs officiels de réserve devraient terminer l’année à 328,5 milliards. Soit l’équivalent de sept mois et six jours d’importations de biens et services. En 2022, les exportations devraient s’accroître de 5,6%, reflétant notamment une hausse des ventes de la construction automobile et des produits agricoles et agro-alimentaires.
En parallèle, les importations progresseraient de 3% tirées notamment par l’augmentation prévue de celles de biens d’équipement. Les recettes voyages, tout en restant à des niveaux inférieurs à ceux d’avant crise, afficheraient une reprise à 63,4 milliards. S’agissant des transferts des MRE, leur progression devrait se consolider à 2,8% les portant à 75,4 milliards.
Concernant les recettes d’IDE, elles se maintiendraient autour de 3% du PIB en 2022. Sous l’hypothèse d’entrées de dons de 1,6 milliard. Tenant compte notamment des financements extérieurs prévus du Trésor en 2022, les avoirs officiels de réserve se situeraient à 338,6 milliards à fin 2022. Soit l’équivalent de sept mois et 13 jours d’importations de biens et services.
E.M