Des hôpitaux de campagne seront installés dans différentes régions du pays, d’ici une quinzaine de jours. Et ce notamment celles qui enregistrent une augmentation du nombre de contaminations par le coronavirus y compris dans le Grand Tunis (Manouba, Ben Arous et Ariana), a annoncé samedi, le ministre de la santé, Faouzi Mehdi.
Dans une déclaration aux médias à la faculté de médecine de Tunis, Mehdi a expliqué qu’un comité national travaille actuellement sur l’étude des espaces possibles pour l’implantation de ces hôpitaux et sur l’évaluation des besoins en ressources humaines, équipements et dispositifs médicaux. Tout en rappelant que des hôpitaux de campagne sont déjà installés dans les gouvernorats de Beja, Siliana , Kairouan et Zaghouan.
« La situation épidémiologique est dangereuse »
Selon le ministre, la situation épidémiologique est dangereuse. Et ce en raison de la hausse des hospitalisations, des décès et des nouvelles contaminations.
Faouzi Mehdi a fait remarquer que les opérations de séquençage se poursuivent. Et ce dans le but d’identifier les caractéristiques des nouveaux variants détectés. Tout en soulignant que les opérations de dépistage seront également renforcées.
Concernant la vaccination, le ministre de la Santé a déclaré que des efforts vigoureux sont actuellement déployés. Et ce pour accélérer le rythme d’acquisition de grandes quantités de vaccins contre la Covid 19 , signalant l’arrivée de nouveaux lots, au troisième trimestre de cette année, dans le cadre de l’initiative mondiale « COVAX ».
Il a, par ailleurs, assuré que le stock d’oxygène médical est suffisant. Tout comme il ajoute qu’il répond aux besoins des établissements de santé, soulignant le souci d’augmenter continuellement le nombre de lits de réanimation et d’oxygène, qui s’élève actuellement à 457 lits de réanimation après avoir ajouté 41 lits et 2431 lits d’oxygène après avoir ajouté 121 lits pendant les 18 jours écoulés.
Il est à noter que la déclaration du ministre de la Santé intervient en marge d’une manifestation organisée à la Faculté de médecine. Et ce pour annoncer le lancement de la stratégie nationale de prévention, de réduction des risques et de traitement des dommages causés par l’usage de substances psychotropes interdites dans la société.
Avec TAP