L’ONG Al-Bawsala a fermement dénoncé l’agression physique dont a été victime, mercredi, au sein de l’hémicycle, l’élue Abir Moussi de la part du député Sahbi Smara (Indépendant).
Al Bawsala estime que la violence politique exercée à l’égard des femmes au parlement continue de sévir. Celles-ci sont toujours victimes de discrimination. Et ce, dans une déclaration publiée mercredi, à la suite de l’agression de la députée Abir Moussi.
Elle a qualifié de « grave » l’agression perpétrée contre la députée. En condamnant, dans ce sens, « la forte recrudescence des scènes de violence, sous toutes ses formes, observées au sein du parlement ».
Ainsi, l’organisation exhorte la classe politique tout entière à la nécessité de tenir compte de la gravité de la situation actuelle du pays. Laquelle est marquée par une crise politique, économique, sociale et sanitaire. Elle les appelle à l’impératif d' »assumer leurs responsabilités en cette étape délicate ».
Par ailleurs, Al-Bawsala invite aussi le président du parlement à intervenir d’urgence. Et ce, afin de pendre les mesures nécessaires et définir clairement les responsabilités de chacun. Avec pour objectif précis de lutter contre la violence à l’égard des femmes et contre l’impunité.
En effet, une vidéo publiée sur les réseaux sociaux montre le député Sahbi Smara quitter son siège et se diriger vers Abir Moussi et lui asséner des coups au visage. Ce qui provoquait un état de chaos dans la salle des plénières.
Enfin, notons que Al-Bawsala est une organisation non gouvernementale de droit tunisien, à but non lucratif. Elle est indépendante de toute influence politique. Elle a notamment pour objectif de replacer le citoyen au cœur de l’action politique. En lui donnant les moyens de s’informer sur l’activité des élus. Et d’établir des relations avec les élus et les décideurs. Afin d’œuvrer à la mise en place d’une bonne gouvernance et d’une éthique politique.
Avec TAP