Aujourd’hui 25 Juillet , malgré la canicule à 45 degré et la pandémie , les jeunes d’aujourd’hui ont dit leur dernier mot, en manifestant leur colère contre le parti Ennahdha, en particulier le Chef du mouvement Rached Ghannouchi pour avoir confisqué la révolution d’autrefois, il y a dix ans.
En effet, les Tunisiens jeunes et moins jeunes par leur soulèvement ont exprimé leur ras le bol du mouvement Ennahdha et du gouvernement en cette journée du 25 juillet, fête de la République… Le plus choquant est de voir les forces de l’ordre matraquer les citoyens, et faire usage de gaz lacrymogène.. D’ailleurs, deux journalistes ont été blessés…
Ras le bol des jeunes
Ce qui est certain c’est que par ce soulèvement un nouveau chapitre s’écrit. L’appel des Tunisiens est clair: le départ de la classe dirigeante ayant prouvé son incompétence et la dissolution du Parlement.
Aujourd’hui 25 Juillet , malgré la canicule à 45 degré et la pandémie , les jeunes d’aujourd’hui ont dit leur dernier mot, en manifestant leur colère contre le parti Ennahdha, en particulier le Chef du mouvement Rached Ghannouchi pour avoir confisqué la révolution d’autrefois, il y a dix ans.Ras le bol des jeunes
De son côté, Elyes Kasri ancien ambassadeur de Tunisie au Japon, en Allemagne et à Séoul souligne que les jeunes désabusés bravant la canicule et un dispositif sécuritaire digne des années les plus sombres de l’histoire moderne du pays et des dictatures les plus répressives, ont tenu à exprimer leur ras le bol et leur rejet de la classe dirigeante sous le contrôle d’Ennahdha.
Et de poursuivre: « Les prochains jours montreront la justesse ou le faux calcul des partis qui ont préféré rester confortablement à l’écart et éviter de joindre leurs voix à ce cri de détresse d’une jeunesse désabusée et désespérée. Au fond, le rôle des partis politiques n’est-il pas de canaliser de manière constructive les émotions populaires et d’offrir un encadrement aux attentes qui s’expriment même de manière désordonnée car nul ne peut nier que le statu quo est devenu intenable et même mortel. »
Aujourd’hui, le pouvoir a déployé un important dispositif sécuritaire. Cela suffira-t-il à assurer sa pérennité ?
Entre temps, Noureddine Bhiri, un des dirigeants d’Ennhdha menace les Tunisiens en disant: « Vous allez voir ». D’ailleurs, les méthodes d’Ennahdha sont connues: violence et terrorisme.
Pour preuve, la scène qui s’est produite aujourd’hui à Kairouan quand un jeune tunisien a voulu mettre le drapeau Tunisien et retirer celui d’Ennahdha, un des islamistes l’a jeté de la terrasse du siège… Ce qui prouve une de plus que la méthode d’ennahdha est la même que celle de la confrérie terroriste islamiste des Frères musulmans…