Une unité de la police judiciaire a arrêté le député Fayçal Tebbini lundi, à son domicile à Nabeul. Cette unité exécute un mandat d’amener émis par le premier juge d’instruction du Tribunal de première instance de Jendouba.
En effet, Fayçal Tebbini fait l’objet d’une plainte déposée le 10 octobre 2019, par l’ancien procureur de la République pour « diffusion de fausses nouvelles, attaques diffamatoires sur les réseaux sociaux et appel à la désobéissance civile ». A déclaré à la TAP, le porte-parole du Tribunal de première instance de Jendouba, Skander Zoghlami.
Lors d’une réunion transmise sur sa page Facebook, Tebbini « avait lancé des injures au procureur de la République (qui a porté plainte à son encontre) et incité des participants à la réunion à des actes de vandalisme ». Bénéficiant de l’immunité parlementaire, Tebbini avait refusé de comparaître devant le juge d’instruction, a ajouté la même source.
Le juge d’instruction a relancé la procédure judiciaire à l’encontre de Tebbini en s’appuyant sur les décisions prises, le 25 juillet dernier, par le président de la République, dont la levée de l’immunité parlementaire des députés.
Le député devrait comparaître en état d’arrestation devant la justice dans trois autres affaires pour les mêmes accusations. En effet Fayçal Tebbini fait l’objet de trois autres plaintes déposées :
-Le 30 octobre 2019, par un ancien procureur de la République;
-Le 14 octobre 2019, par un activiste de la société civile;
-Et le 5 novembre 2019, par un avocat à Jendouba.
Avec TAP