Le Courant populaire a appelé à « mettre un terme à la phase de transition » en Tunisie par l’organisation d’élections anticipées et à la mise en place progressive de la IIIe République.
Le Courant populaire a souligné l’importance de disposer d’une « vision politique claire ». Et ce pour pouvoir parachever les mesures prises, par le président Kaïs Saïed, le 25 juillet dernier. Mesures que le parti qualifie de « pas important » vers l’élimination de la corruption et la lutte contre le terrorisme.
Selon le parti, cette vision devrait reposer sur les principes suivants: la dissolution du parlement, le changement du régime politique et la formation d’un gouvernement restreint capable de mettre en place des plans de relance pour sauver l’économie nationale.
Pour le Courant populaire, les décisions du 25 juillet 2021 répondent aux aspirations et « à la volonté » des Tunisiens. Elles ont été prises dans un souci de « sauver les institutions de l’Etat ».
Le parti appelle, également, à la nécessité d’amender la Constitution et loi électorale. Il propose aussi de les soumettre ensuite à référendum.
Le Courant populaire réclame, en outre, de faire appliquer la loi à tous sans exception, d’ « assainir » le climat politique et les appareils sécuritaire et judiciaire et de poursuivre en justice tous ceux qui sont impliqués dans les assassinats politiques et l’envoi des jeunes dans les zones de tension.
Le parti insiste, également, sur l’impératif de consolider le principe de souveraineté nationale et à faire face aux dangers qui menacent le pays, notamment « en provenance de l’ouest libyen. Ce qui nécessite une pleine coordination avec l’Algérie et l’Egypte ».
« Des pressions doivent être exercées pour démanteler les milices présentes en Libye, expulser les forces étrangères et laisser le peuple libyen à décider librement de son sort », ajoute le Courant populaire.
Avec TAP