Le conseiller auprès du président de la République Walid Hajjem a appelé « à cesser de semer la confusion et favoriser la discorde entre la Tunisie et la Libye », estimant que « les déclarations irresponsables, les commentaires tendancieux ou les tentatives désespérées des parties manifestement connues, ne peuvent en aucun cas porter atteinte aux liens historiques et de sang unissant les deux peuples frères ».
En effet, les rumeurs relayées sur Facebook et les analyses erronées ne peuvent pas affecter les relations de fraternité, de coopération et de partenariat qu’entretiennent les deux pays , déclare Walid Hajjem mercredi à la TAP.
Pour lui, les relations historiques tuniso-libyennes sont exceptionnelles à tous les égards. Elles n’obéissent pas aux normes traditionnelles régissant les relations entre les pays.
D’ailleurs, la Tunisie s’oppose à toute tentative de perturber les relations de fraternité entre les deux pays. « La Tunisie est résolument convaincue que les liens culturels et sociaux unissant les deux pays sont des acquis solides », a-t-il soutenu.
Des raisons purement sanitaires motivent les mesures prises au niveau des postes frontaliers. L’objectif étant, selon lui, d’endiguer l’évolution de l’épidémie en Tunisie et d’éviter la propagation du Coronavirus.
En effet, l’échange de visites entre les dirigeants des deux pays a lieu et se poursuivra à l’avenir, lance-t-il. Par ailleurs, la situation exceptionnelle que connaît le pays a imposé le report de certaines échéances bilatérales à des dates ultérieures.
En effet, le chef du gouvernement d’union nationale libyenne, Abdelhamid Dbeibah, devait visiter la Tunisie ce mercredi. Plusieurs sites d’informations ont relayé cette information.
Le terrorisme est importé de l’étranger. Déclare Dbeibah dans une allocution à l’adresse du peuple libyen vendredi dernier. Il a affirmé avoir dépêché une délégation en Tunisie pour clarifier la position de la Libye. Son gouvernement œuvre à établir de bonnes relations avec les pays du voisinage. Souligne-t-il.
Avec TAP