Lors de son entretien avec Ali Mrabet, ministre chargé de la gestion des affaires du ministère de la Santé, le président de la République Kaïs Saïed n’a pas manqué d’interpeller les politiciens et de les fustiger, aujourd’hui, 1er septembre.
Voici que Kaïs Saïed tire à boulets rouges contre le secrétaire général du Courant démocrate Ghazi Chaouachi. Faut-il encore rappeler que ce dernier avait déclaré, aujourd’hui 1er septembre, que le président n’a pas de compétences et ne comprend rien dans le domaine économique. Sur un ton moqueur, lors de son intervention d’une radio privée, il avançait que le président ne saurait différencier entre le million et le milliard et l’euro et le dollar.
La réponse ne tarde pas. Sans le nommer, le président dit que ces personnes ne s’intéressent qu’aux euros et aux dollars. Ces gens ne connaissent rien en ce qui concerne les anciennes monnaies tunisiennes. « Ils ne sauront même pas faire la différence entre le ryel et le dinar », lance-t-il.
Abordant le volet de la santé, Kaïs Saïed a regretté que les articles de la Constitution relatifs à la santé n’aient pas été appliqués.
Sans donner de date précise, Kaïs Saïed affirme qu’il expliquera l’article 80 de la Constitution. Il expliquera, également, la nature du « péril éminent », pour lequel, il a activé cet article et mis en place les mesures exceptionnelles.
Dans le même sillage, il indique qu’il a préféré attendre bien avant l’activation de l’article 80. Car, il a parié sur des personnes qu’il pensait intègres, mais en vain. « C’était un pari perdant », dit-il.
Par ailleurs, le président de la République accuse des « parties » de financer des mercenaires et de les introduire en Tunisie aux fins d’exécuter leurs plans. Toujours confiant, il affirme qu’il ne les craint pas.
Enfin, le président de la République a préféré donner des explications sur les interdictions de voyages. Pour lui, ces interdictions de voyages n’ont rien à voir avec la violation des libertés et du droit de circulation. Le président affirme bel et bien qu’il s’agit de personnes ayant des procès en cours devant la justice, qui ne datent pas d’hier. Cependant, il tient à préciser qu’il s’agit de procès étant restés dans le tiroir. Il déclare qu’ « on faisait sortir ces dossiers dont on se servait auparavant comme instrument de chantage et non pour trancher ».