Ferme et catégorique, le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) Noureddine Taboubi affirme que depuis le 25 juillet 2021, le retour en arrière n’est plus à l’ordre du jour.
Selon Noureddine Taboubi , le 25 juillet 2021 n’est que le résultat des échecs de toute une décennie. Pour lui, cette date traduit les déceptions du peuple et ses attentes qui sont restées lettre morte. Pour toutes ces raisons, il affirme que le respect du choix du peuple est de mise. Pour lui, la démocratie doit contribuer à l’amélioration de la situation des Tunisiens, si non il ne s’agit pas d’une réelle démocratie.
Pour Taboubi le problème principal de la Tunisie est la nature du régime politique et constitutionnel. Dans ce sillage, il ne manque pas de lui adresser un certain nombre de critiques. De ce fait, il devient nécessaire de recourir à un référendum pour l’amendement du régime politique. Par ailleurs, il considère que la priorité actuelle doit être le social et l’économique.
Répondant à une question qui porte sur la corruption en Tunisie, Taboubi a affirmé que « celui qui détient un dossier de corruption doit le présenter à la justice ». Le syndicaliste affirme dans le même contexte que la justice et l’Etat des institutions doivent trancher. Par ailleurs, il indique que seulement, les structures de la justice sont les plus aptes à réformer le secteur.
Taboubi estime qu’il est important de former un nouveau gouvernement. L’objectif étant de solutionner plusieurs dossiers épineux à l’instar du chômage, l’enseignement et le santé.