Les chefs d’État et de gouvernement des pays de Sud de l’Union européenne (UE) ont « réaffirmé la nécessité de préserver la démocratie, les procédures constitutionnelles et l’État de droit » en Tunisie.
Une déclaration conjointe publiée à l’issue des travaux du 8ème Sommet des pays du sud de l’UE, tenu le 17 septembre courant à Athènes, estime que « l’efficacité et le bon fonctionnement du gouvernement sont déterminants pour faire face à la crise économique actuelle, qui requiert une solution urgente ».
« Nous continuons d’apporter notre plein soutien aux efforts de ce pays pour juguler la crise économique et sociale, aggravée par la pandémie. Et nous soulignons la nécessité de préserver la stabilité de la Tunisie et celle de la région ». C’est ce qu’on peut lire dans la déclaration.
Par ailleurs, les dirigeants des pays ayant pris part au Sommet ont appelé toutes les parties prenantes à « lutter contre les migrations irrégulières et à s’attaquer aux causes structurelles ».
Les chefs d’État et de gouvernement de Chypre, la Croatie, l’Espagne, la France, la Grèce, l’Italie, Malte, le Portugal et la Slovénie ont pris part au Sommet. Ses travaux ont porté sur des questions régionales, dont notamment la situation en Tunisie, en Libye. Ainsi que les flux de migration irrégulière et le processus de paix au Moyen-Orient.
Pour rappel, le président de la République Kaïs Saïed annonçait, le 25 juillet dernier, une série de mesures exceptionnelles. Il s’agit notamment de la suspension des compétences de l’Assemblée des représentants du peuple et de la révocation du chef du gouvernement. De plus, le 25 août passé, M. Saïed a décidé la reconduction de ces mesures; et ce, jusqu’à nouvel ordre.
Avec TAP