Tout en affirmant que la centrale syndicale n’intervient pas dans le processus de la formation du gouvernement, elle ne manquera pas de donner son avis sur le futur ministre des Affaires sociales. C’est ce qu’annonce Mohamed Ali Boughdiri, le secrétaire général adjoint de l’UGTT chargé du secteur privé.
Intervenant, aujourd’hui, sur les ondes de Radio Med, le syndicaliste explique que le poste de ministre des Affaires sociales est important pour l’UGTT. Car ce ministre sera le vis-à-vis dans tous les dossiers sociaux. D’ailleurs, dans le même contexte, il considère que tant que le prochain gouvernement n’a pas vu le jour, le travail ne commencera pas. Il annonce, également, que l’UGTT n’a pas eu récemment d’entretien avec le chef d’Etat.
Pour rappel, la dernière réunion entre le président de la République et le secrétaire général de l’UGTT remonte au 26 juillet. Pour M. Boughdiri, l’UGTT tient à la formation rapide du gouvernement. Ce qui va faire avancer les négociations et le dialogue social. D’ailleurs, il soutient que le dialogue demeure la seule issue à tous les problèmes et conflits.
Revenant sur le processus du 25 juillet, Mohamed Ali Boughdiri indique que la centrale syndicale a estimé qu’il s’agissait d’une forme de réforme. Une position annoncée après la réunion de son bureau exécutif. Le chargé du secteur privé a affirmé dans le même sillage le souhait de l’UGTT de voir réussir le processus du 25 juillet 2021.
En réponse à la question de l’animatrice, Mohamed Ali Boughdiri considère que la Constitution n’est pas un texte sacré et qu’il est possible de l’amender. Par ailleurs, il précise qu’il s’agit de son avis personnel, car les structures de l’UGTT n’ont pas encore étudié cette question.