Le secrétaire général de UGTT, Noureddine Tabboubi, a réitéré, mardi, son appel à la formation d’un gouvernement qui répondra aux exigences économiques et sociales du pays.
Supervisant un rassemblement au groupe Tunisie Telecom, Tabboubi a estimé que « la demande de former un gouvernement n’est pas un crime. Le syndicat a des droits et des priorités ».
Il, en outre, rappelé que plusieurs accords conclus avec le gouvernement précédent n’étaient pas publiés dans le journal officiel, outre l’accord de lancement des négociations sociales dans le secteur public et la fonction publique dans son volet financier pour les années 2021, 2022 et 2023
Il a estimé qu’il faut mettre en relief la réalité de la situation économique. Et d’ajouter: « Nous appartenons à un monde ouvert avec des intérêts communs. Notre situation actuelle montre qu’on n’a ni la capacité, ni le pouvoir de négocier avec les institutions internationales ».
Par ailleurs, Tabboubi a aussi appelé à l’impératif d’abandonner le décret gouvernemental n°422. Ceci permet à l’Administration générale de Tunisie Télécom de disposer aussi des biens logistique et immobilière. Et ce en les vendant ou en les cédant en dehors du contrôle de l’Etat.
Le secrétaire général de la centrale syndicale a menacé d’organiser un vaste mouvement sectoriel si l’administration générale de Tunisie Télécom ne trouve pas de solutions et ne répond pas aux revendications syndicales au cours de cette semaine. Il a au final souligné l’attachement du syndicat aux institutions publiques.
Avec TAP