Dix ans après le 14 janvier, en Tunisie, la question qui se pose est de savoir si les attentes des Tunisiens ont été atteintes. A savoir, les fameux mots, liberté, travail, dignité, où en sommes-nous? La réponse, on n’y est pas encore. D’ailleurs, on se demande s’il faudrait attendre dix ans encore pour que ce soit réalisable… Aujourd’hui, les avis sont mitigés…
Elyes Kasri, ancien ambassadeur de Tunisie en Allemagne, au Japon en Inde et en Corée revient sur le paysage politique, en déclarant via son post: « Il est grand temps de prendre conscience que le salut de la Tunisie ne viendra pas des juristes qui nous ont assourdis depuis 2011 avec leurs joutes oratoires et leurs combats et rêvasseries d’adolescents quitte à enfoncer la Tunisie dans une crise mortelle et à en faire un Etat mendiant. »
Pour la dignité et l’emploi!
Par ailleurs, Elyes Kasri estime que la dignité et l’emploi tant attendus par les Tunisiens ne pourront etre assurés que si les économistes et ingénieurs prennent la destinée de la Tunisie entre leurs mains en mettant en place les véritables fondements d’une économie innovante, encourageant la concurrence et l’égalité d’entreprendre pour tous les tunisiens et en premier lieu les jeunes diplômés. Autrement dit, pour le salut de la Tunisie, place aux économistes »
Avant d’ajouter: « Dans un élan de romantisme révolutionnaire qui a tourné au cauchemar en raison de l’immaturité de juristes qui se sont avérés incapables de se hisser au niveau d’hommes et de femmes d’Etat, la Tunisie a perdu dix années de développement qui équivalent un quart de siècle de compétitivité économique. »