Le dialogue social est plus que nécessaire après la pandémie de Covid-19. Car ce n’est une surprise pour personne que plusieurs secteurs ont été impactés. D’où l’urgence de réfléchir ensemble afin de trouver comment s’en sortir au niveau du voisinage sud méditerranéen.
Le dialogue social en Méditerranée était le thème d’un débat abordé récemment à Tunis (29-30 septembre 2021). Cet événement s’inscrit dans cadre du projet pilote SOLID. Il s’agit avant tout de promouvoir le dialogue social dans le voisinage sud de la Méditerranée.
Ainsi, le projet SOLiD est le résultat d’un soutien à long terme de l’UE au dialogue social dans la région. L’intérêt principal est de renforcer les conseils économiques et sociaux. Ce qui permettra l’ouverture du dialogue aux organisations de la société civile.
Cette nouvelle édition du forum mettait l’accent sur les activités menées par les partenaires sociaux européens et sud-méditerranéens dans le cadre de l’UpM. Et ce, en présence, des représentants de l’UGTT, d’experts du secrétariat de l’UpM, de la Commission européenne, de l’Organisation internationale du travail (OIT) et d’autres organisations régionales.
A cet égard, cette édition s’est axée sur les priorités actuelles et futures. Mais aussi sur les défis du dialogue social des deux rives de la Méditerranée. Car tout le monde est convaincu qu’après la pandémie, il va falloir relancer le débat. Afin de trouver des solutions pour faire baisser le chômage qui ne cesse d’augmenter; et en raison de la crise sanitaire qui s’est déclenchée.
Lancement de la deuxième phase du projet SOLID
Dans ce cadre, les partenaires sociaux du sud de la Méditerranée ont annoncé la préparation de la deuxième phase du projet SOLID. Une telle annonce a été largement salué par les partenaires sociaux des deux rives. Pour la simple raison que le projet a tous les ingrédients nécessaires pour renforcer le rôle des partenaires sociaux du Sud, via la promotion du dialogue social.
Présent lors de forum, Noureddine Taboubi, le Secrétaire général de l’UGTT, a lui aussi salué cette initiative. Il en va de même de Abdelkader El Khissassi, le Secrétaire général adjoint de l’Union pour la Méditerranée. Ce dernier mettait l’accent sur l’importance de la deuxième phase du projet SOLiD.
Il s’agit d’une initiative régionale réunissant les membres du consortium mettant en œuvre le projet, les représentants de la Commission européenne et les partenaires du dialogue social, les représentants de groupes cibles / bénéficiaires, conseils économiques et sociaux, ainsi que des partenaires médiatiques.