Le Bureau de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) se réunissait il y a deux jours. Et ce, en visioconférence, sous l’égide de Francis Drouin, premier vice-président de l’APF. Ainsi plus d’une vingtaine de parlementaires francophones en provenance des quatre coins du globe, décidaient de la suspension de la section tunisienne.
Après de longues discussions, les membres du Bureau de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie ont passé en revue les situations politiques au sein de l’espace francophone. De ce fait, ils ont pris acte de la suspension de facto des sections tchadienne, guinéenne et tunisienne des instances de l’APF à la suite de l’évolution de la situation dans ces trois pays. Cette décision intervient après plusieurs échanges sur les missions de bons offices parlementaires au Liban, au Mali et en Arménie. C’est ce qu’indique un communiqué de l’APF.
En outre, toujours selon la même source, les membres ont également convenu la mise sous alerte de la section de la République centrafricaine. Et ce, en raison de la situation politique.
Ainsi, les membres de l’APF ont convenu de ces décisions pour les parlements qui se trouvent en situation de crise ou de transition. En les appelant au rétablissement de l’ordre constitutionnel et la démocratie.
Par ailleurs, notons que le prochain Bureau de l’APF devrait se réunir en présentiel à Libreville, au Gabon, au mois de janvier 2022.
Sachant que le Sommet de la Francophonie est reporté à l’automne 2022. Djerba restant toutefois le lieu de sa tenue.