Le déficit d’énergie primaire a baissé de 13% à fin août 2021, à 3 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep). Et ce, contre un déficit enregistré de 3,5 Mtep, à fin août 2020. En comptabilisant la redevance du gaz algérien.
D’après le rapport mensuel de la Conjoncture énergétique, publié jeudi par le ministère de l’Industrie, de l’Energie et de Mines, « le taux d’indépendance énergétique, qui représente le ratio des ressources d’énergie primaire par la consommation primaire, s’est situé à 53% courant les huit premiers mois de 2021 contre 43% courant les huit premiers mois de 2020 ». Alors que, sans comptabilisation de la redevance, le taux d’indépendance énergétique se limiterait à 43% contre 39%. Retour sur le déficit.
L’allègement du déficit du bilan d’énergie primaire est dû à l’amélioration des ressources d’énergie primaire, qui se sont situées à 3,45 Mtep à fin août 2021, enregistrant une hausse par rapport à la même période de l’année précédente de 33%. « Cette hausse est due à l’augmentation de la production nationale du pétrole, du gaz et aussi de la redevance du passage du gaz algérien qui a enregistré une hausse de plus de 150% durant les huit premiers mois de 2021 par rapport à la même période de l’année précédente ».
Les ressources en énergie primaire restent dominées par la production nationale de pétrole et du gaz qui participent tous les deux à hauteur de 77% de la totalité des ressources d’énergie primaire.
La part de la redevance gaz algérien a presque doublé en l’espace d’un an. Puisque sa part est passée de 10% à 19%. La part de l’électricité renouvelable (production STEG uniquement) reste timide et ne représente que 1% des ressources primaires.
Pour ce qui est de la demande en énergie primaire, elle a augmenté de 7% entre les huit premiers mois de 2020 et les huit premiers mois de 2021 pour passer de 6,1 Mtep à 6,5 Mtep, suite à la hausse de la demande en gaz naturel de 4% et celle en produits pétroliers de 10%.
Avec TAP