En utilisant ce site, vous acceptez la Politique de confidentialité et les Conditions d'utilisation.
Accept
Leconomiste Maghrebin
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
En lisant: La condition de la femme en Tunisie : une réalité ambivalente
Partager
Notification Voir Plus
Dernières nouvelles
Mahmoud Laaroussi
Le journalisme tunisien en deuil: Mahmoud Laâroussi n’est plus
A ne pas manquer Culture Médias
Faouzia Laabidi, nouvelle présidente du Conseil national d’Ettakatol
A ne pas manquer Nation Politique
Tripoli
La communauté tunisienne à Tripoli appelée à la vigilance
A ne pas manquer Nation Politique
immobilier Tunis entreprise
Résidentiels bâtis sur le domaine privé de l’Etat : vers un amendement du décret 504
A ne pas manquer
Tunisie
ECLAIRAGES – De l’angoisse budgétaire au mieux-être social
A la une Analyses Idées
Aa
Aa
Leconomiste Maghrebin
  • Economie
  • Entreprise
  • Monde
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
Vous avez un compte existant ? Sign In
Follow US
  • Advertise
Leconomiste Maghrebin > Blog > Idées > Analyses > La condition de la femme en Tunisie : une réalité ambivalente
AnalysesChroniques

La condition de la femme en Tunisie : une réalité ambivalente

Béligh Nabli
2021/10/19 at 12:18 PM
par Béligh Nabli 6 Min Lecture
Partager
femme
Partager

A travers le choix d’une femme à la tête du gouvernement et d’une féminisation de l’organe exécutif, le président Kaïs Saïed signe un acte historique. Tout en renouant habilement avec la tradition moderniste tunisienne. Ce alors même qu’il cultive une image conservatrice en matière de mœurs sociétales.

Des actes forts qui s’inscrivent aussi dans la continuité du soulèvement populaire de 2010-2011, où la femme a su assumer sa pleine citoyenneté. En revendiquant ainsi pour la dignité et une égalité des droits. Une relative mixité des manifestations de l’époque d’où ont émergé certaines figures emblématiques.

Contents
A travers le choix d’une femme à la tête du gouvernement et d’une féminisation de l’organe exécutif, le président Kaïs Saïed signe un acte historique. Tout en renouant habilement avec la tradition moderniste tunisienne. Ce alors même qu’il cultive une image conservatrice en matière de mœurs sociétales.La part des femmesDes résistances persistantesInsertion professionnelle en progrès mais insuffisanteLa condition de la femme est en voie de mutation

La part des femmes

En effet, même minoritaires, voire marginalisées, des femmes ont pris une part active dans la période de transition depuis 2011. Y compris à des fonctions institutionnelles importantes. De nombreuses femmes ont accédé au pouvoir local à la faveur de la loi sur la parité lors des premières municipales démocratiques en mai 2018.

Pourtant, si la Constitution adoptée en janvier 2014 consacre l’égalité entre hommes et femmes et introduit un objectif de parité dans les assemblées élues, il reste encore de la marge pour atteindre de tels buts. Preuve que la réalité de la condition des femmes tunisiennes ne saurait être idéalisée, tant elle demeure contrastée.

Non seulement les améliorations de la condition des femmes demeurent inégales et partielles; mais elles font face à la résistance d’une frange de la société civile et politique qui porte un regard critique sur la féminisation de l’ordre social.

Des résistances persistantes

L’ordre politique et institutionnel se met progressivement au niveau du statut civil de la femme tunisienne. Le Code du statut personnel (CSP), promulgué le 13 août 1956 par le premier président Habib Bourguiba, cinq mois après l’indépendance, accorde aux Tunisiennes des droits uniques en leur genre dans le monde arabo-musulman. Il abolit la polygamie, interdit la répudiation, institue le divorce judiciaire et fixe l’âge minimum du mariage à 17 ans pour la femme, « sous réserve de son consentement ».

Il a également impulsé une politique volontariste en faveur de l’instruction, à la liberté de choix du conjoint et au mariage civil. Les Tunisiennes ont ainsi bénéficié de l’accès au planning familial, y compris avec droit à l’accès à l’interruption volontaire de grossesse. Ce statut n’a cessé d’évoluer dans le sens d’un renforcement et d’une extension des droits.

Toutefois, des limites et résistances persistent. Preuve des progrès encore à réaliser en la matière, le projet de loi initié par feu le président Béji Caïd Essebsi rendant hommes et femmes égaux en matière d’héritage n’a pas abouti. Car il a fait face à une forte opposition politique et d’une partie substantielle de la société civile.

Insertion professionnelle en progrès mais insuffisante

Pourtant, les Tunisiennes contribuent de plus en plus au développement du pays et à l’enrichissement des patrimoines familiaux. Et ce, grâce à une insertion professionnelle en progrès, mais encore insuffisante. Si dans le monde professionnel, un nombre croissant de femmes occupent aujourd’hui des postes de direction aux plus hauts niveaux de la fonction publique et du secteur privé.

Toutefois, le fléau du chômage frappe durement une jeunesse féminine diplômée, angoissée par le spectre d’une régression de droits difficilement obtenus; mais jamais vraiment acquis… Le chômage touche près de deux fois plus les femmes que les hommes. Et cette disparité est encore plus exacerbée dans les régions de l’intérieur du pays. Ainsi, malgré leurs résultats universitaires, les jeunes femmes pâtissent d’une faible intégration dans la vie économique.

En outre, les crises sociales et autres grèves liées à des réalités locales ont mis en lumière les conditions très difficiles des ouvrières, qui revendiquaient leurs droits face à l’exploitation dont elles pouvaient faire l’objet. Une condition qui n’est pas sans rappeler celle de leur « sœurs des champs », dans les milieux ruraux.

La condition de la femme est en voie de mutation

Par ailleurs, la féminisation de l’ordre politique tunisien conforte le statut pionnier du pays en matière d’émancipation féminine dans un monde arabe où subsiste une profonde inégalité entre les sexes/genres. Toutefois, les sociétés évoluent aussi. La condition féminine dans le monde arabe ne saurait se résumer aux clichés de la femme arabe, victime de l’autorité patriarcale, passive et écrasée par le poids des traditions et des religions.

La condition de la femme est en voie de mutation. Ainsi, la transition démographique s’est traduite par une transformation de la condition de la femme. Celle-ci était vouée, au sortir de l’adolescence, au mariage et à la fécondité. Aujourd’hui, l’accès à l’école et à l’enseignement supérieur se conjugue avec un allongement de la période de célibat. Une nouvelle condition sociale qui appelle un nouveau statut politique.

Articles en relation

Le plaidoyer de Kaïs Saïed pour une véritable justice sociale en Tunisie

Les présidents de l’ARP et du CNRD reçus au Palais de Carthage

Kaïs Saïed : la Tunisie refuse d’être un point de transit ou un lieu d’installation des migrants irréguliers

Saïed et Zaâfrani s’entretiennent sur la marche des services publics

Crise existentielle des institutions financières internationales

MARQUÉE: Béligh Nabli, Femme, Femme tunisienne, gouvernement Bouden, Kaïs Saïed, la loi sur la parité
Béligh Nabli 19 octobre 2021
Partagez cet article
Facebook Twitter Whatsapp Whatsapp LinkedIn
Article précédent Présidentielle française Présidentielle française 2022: un ancien opposant de Ben Ali veut faire triompher l’extrême-droite
Article suivant Le projet « Femmes et sciences » vise à vulgariser l'information scientifique aux femmes afin qu'elles prennent connaissance des nouveautés dans le domaine scientifique, selon Mme Ben Hassine. Le CREDIF lance une campagne de sensibilisation contre les violences symboliques à l’égard des femmes et des filles
Laissez un commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

SUIVEZ-NOUS

Facebook Like
Twitter Follow
Youtube Subscribe

Adresse : 3, rue El Kewekibi 1002 Tunis – Tunisie
Tél : (+216) 71 790 773 / 71 792 499
Fax : 71 793 707 / 71 791 427
E-mail : contact@promedia.tn

SUIVEZ-NOUS

©2023 L’Économiste Maghrébin, All Rights Reserved

Removed from reading list

Undo
Content de te revoir!

Connectez-vous à votre compte

Lost your password?