Le Conseil des présidents des unions régionales de l’UTICA à Sfax, a appelé dans un communiqué publié mardi, à faire prévaloir le dialogue entre les centrales patronale et ouvrière. Objectif: sauver les entreprises et les secteurs en difficulté. Et ce suite à la grève observée dans nombre d’entreprises.
Le Conseil a souligné que plusieurs entreprises sont aujourd’hui dans l’incapacité d’honorer leurs engagements et de préserver leurs équilibres financiers. Il a plaidé pour un dialogue social tripartite qui prend en considération les capacités réelles des PME (UTICa, UGTT, Gouvernement). Ce dialogue devrait favoriser la mise en place de solutions pour relancer l’économie et surmonter les répercussions de la pandémie.
Le conseil a, par ailleurs, considéré que le dialogue social ne devrait pas se limiter à l’amélioration des conditions de vie des employés, en faisant abstraction de la situation des jeunes chômeurs notamment dans les régions intérieures. Il a mis en garde contre la gravité du retard pris dans le traitement du dossier du développement régional.
Et de dénoncer la diabolisation des entreprises et des acteurs économiques privés. Le Conseil a, en outre, rappelé que le secteur privé reste le principal pourvoyeur de la valeur ajoutée et le principal gisement d’emplois.
Négociations sociales bloquées
Rappelons qu’une grève générale a été observée, le 28 octobre 2021, dans le secteur privé, dans le gouvernorat de Sfax, sur décision de l’Union régionale du travail de Sfax. Il revendique l’augmentation des salaires et la résolution du problème des négociations sociales bloquées.
Le 27 octobre 2021, l’UTICA avait critiqué cette décision. Elle a affirmé que l’appel à la grève concerne plus de 170 entreprises de production à Sfax. Il ne tient pas compte de la situation générale que traverse actuellement le pays.
Le 3 novembre, le Conseil des présidents des fédérations sectorielles nationales relevant de l’UTICA avait de son côté, exprimé son inquiétude. Et ce face à la grève observée, le 28 octobre, dans le secteur privé, à Sfax. Il a souligné que les augmentations salariales auront de lourdes répercussions sur l’économie nationale. Elles entraîneront aussi la faillite des entreprises et la perte d’emplois.
Le 5 novembre 2021 Samir Majoul et Nourredine Taboubi avaient convenu de la nécessité de clore le dossier des négociations sociales dans les plus brefs des délais. Et ce, dans l’objectif d’instaurer un climat social sain.
Pour rappel, les deux responsables avaient examiné les moyens à même d’améliorer le climat d’investissement national et étranger et de préserver la pérennité des entreprises et des postes d’emploi.
Avec TAP