Le projet TouMaLi « Contribution des systèmes de gestion durable des déchets dans le secteur du tourisme à la protection des écosystèmes marins », voyait le jour le 13 novembre courant. C’est ce qu’annonce, ce lundi, le CITET.
Ainsi le projet régional TouMali de transfert des technologies innovantes est présent au niveau de quatre pays partenaires. A savoir la Tunisie, l’Algérie, l’Egypte et le Maroc.
En effet, l’objectif principal du projet est de réduire l’abondance des déchets marins en mer Méditerranée. Tout en développant et en mettant en œuvre un système de gestion durable des déchets. Et ce, pour les régions touristiques des pays d’Afrique du Nord bordant la mer Méditerranée.
De ce fait, l’objectif du CITET -Centre International des Technologies de l’Environnement de Tunis- est celui de réduire l’abondance des déchets marins.
En outre, l’accent est mis sur l’importance de telles initiatives pour l’identification des solutions techniques et managériales. Et ce, pour résoudre cette problématique délicate. C’est donc ce qui était décidé lors de la journée de lancement de ce projet. Un projet qu’organise CITET, en collaboration avec le ministère de l’Environnement.
Lutter contre la pollution en Méditerranée
Tous les intervenants insistaient sur l’urgence de trouver une solution adaptée au contexte tunisien. Et ce, pour minimiser, recycler et traiter les déchets de plastique; notamment ceux produits par l’activité touristique. Le but étant de protéger la Méditerranée. Sachant que c’est un écosystème fragilisé de jour en jour par les quantités énormes des déchets qu’on y déverse.
De même, les débats portaient sur l’importance de la coordination entre les différents intervenants. Et ce, pour faire face à ce problème et mettre en œuvre des solutions efficientes.
Par ailleurs, le financement de ce projet revient au ministère fédéral allemand de l’environnement, de la protection de la nature et de la sûreté nucléaire (BMU). Et ce, dans le cadre du Programme de financement de la lutte contre les déchets marins que pilote l’Université de Rostock.
Au final, la journée regroupait des représentants des partenaires internationaux du projet. A savoir: l’Institut Leibniz pour la recherche sur la mer Baltique Warnemünde (IOW); LandBell Group; et econnexions. Avec la participation des différents intervenants dans le domaine de gestion des déchets, de la gestion du littoral et du secteur du tourisme. A savoir des organismes publics, ONG, communes, hôteliers et toutes les parties intéressées.
Avec TAP