L’équipe nationale de football rencontre aujourd’hui l’équipe nationale du Sultanat d’Oman. Une rencontre choc que la Tunisie peut gagner. A moins de sous-estimer l’adversaire.
L’équipe nationale de Tunisie rencontre l’équipe nationale du Sultanat d’Oman. Et ce, aujourd’hui à 16 heures au Stade de l’Education City. Il se situe à quelque 44 Km de la capitale Doha et peut accueillir 40.000 spectateurs. Côté architecture, il est bâti dans le même style que les Stades Al Thumama. Le stade fait partie d’un campus de 12 kilomètres carrés abritant plusieurs instituts d’enseignement et de recherche.
Le vendredi étant une journée fériée au Qatar, le stade pourrait accueillir beaucoup de spectateurs. Des Tunisiens, vivant et travaillant dans ce pays, et des Omanais, dont le pays est situé, comme le Qatar, dans le Golfe arabe.
Sur le papier, l’équipe de Tunisie pourrait gagner le match. En effet, la Tunisie est classée 29ème équipe mondiale par la FIFA (la Fédération internationale de football). Alors qu’Oman occupe la 78ème place. D’ailleurs, au cours de la dernière confrontation entre les deux équipes nationales, la Tunisie avait pris le dessus par 2 à 1. Le match se déroulait en mars 2011 et était du reste une rencontre amicale.
Ne pas jouer de malchance
Mais attention, et c’est le cas de le dire, chaque rencontre est quasiment unique. Il faudra donc se méfier. Et ne pas croire que le match est gagné avant qu’il ne se déroule. On peut estimer que l’équipe omanaise n’est pas tellement un foudre de guerre. Elle compte cependant des réussites. Comme sa victoire sur le Japon, il y a trois mois (en septembre) par 1 à 0. La rencontre se tenait dans le cadre des Eliminatoires de la Coupe du Monde pour la région d’Asie.
Autant dire que les spectateurs tunisiens souhaitent ne pas vivre un remake de la rencontre face à une Syrie que les Aigles de Carthage estimaient bien à la portée. Il va sans dire que les Omanais, arrivés aux quarts de finale de la présente édition de la Coupe arabe des nations, vont tout faire pour décrocher une place parmi l’élite.
Il faudra également souhaiter que la Tunisie ne joue pas de malchance comme cela a été le cas encore face à la Syrie, le 3 décembre 2021, en accumulant les erreurs. Avec plus d’une fois des ratages.
Les changements opérés par Mondher Kbaier, le 6 décembre 2021, avec notamment un Naïm Selliti, feu follet d’une équipe au meilleur rendement, porteront-ils leurs fruits? Les Tunisiens l’espèrent de tout cœur.